La solidité des immeubles passée au crible
Alors que la liste des victimes ne cesse de s’allonger à Marseille, suite à l’effondrement de trois immeubles dans le centre-ville de la cité phocéenne la semaine passée, nombreux sont les maires inquiets à faire un état des lieux du bâti dans leur propre commune. C’est le cas de Marc Vuillemot, à La Seyne, même si celui-ci se veut plutôt rassurant « Ce qui est arrivé à Marseille peut effectivement arriver ailleurs. C’est pourquoi je m’en suis inquiété et j’ai demandé à nos services de faire le point sur la situation en ville dans les prochains jours. Mais bon, ici, a priori, il n’y a pas péril en la demeure, si vous me passez l’expression. On a tout de même la chance d’en être à notre cinquième Opération programmée d’amélioration de l’habitat (OPAH). Les immeubles qui ont fait l’objet d’un arrêté d’insalubrité ou de péril ont tous été traités. Des démolitions ont eu lieu. On a aussi été les premiers à mettre en place le permis de louer(1) . Dès l’an prochain, tous les propriétaires devront déclarer une éventuelle nouvelle mise en location de leur logement pour permettre un contrôle du bien par nos services le cas échéant. L’idée est d’en finir avec l’habitat indigne, qu’il soit vétuste ou insalubre.»
1. Instauré par la loi ALUR (Aide au logement et à un urbanisme rénové) et adopté par la Métropole Toulon Provence Méditerranée, désormais compétente en matière d’habitat.