Le RCHCC s’offre le leader
Performance majuscule des Hyérois qui hier, au stade Véran, se sont offerts le scalp du leader Dijon, jusque-là invaincu. Au prix d’une fin de match héroïque
En ce jour de centenaire de l’Armistice, le combat, sportif cette fois, a fait rage hier après-midi au stade Véran. Où le RC Hyères-Carqueiranne-La Crau affrontait le leader, Dijon. Un leader qui n’avait pas encore connu la défaite en huit journées. Mais la série est terminée. La faute à qui, la faute à quoi ? En partie à des Hyérois qui ont sorti LE match. Vu les conditions de jeu, avec un terrain gras à souhait, il y a certes eu du déchet, notamment au pied. Mais ce déchet a été annulé par des contre-rucks furieux des Jaune et Vert, qui ont mis sur le cul le pack dijonnais. Pareil sur l’essai varois où, à la suite d’une pénaltouche, la phalange hyéroise enclenche la marche avant, et le talon Tripier aplatit. Le RCHCC mène alors 7-3 au quart d’heure de jeu, avec la TVA ajoutée par Lancelle. Mais en fin de mi-temps, sur un temps fort bourguignon, la défense cède sous le poids de Frelin, qui déchire le rideau varois. Du coup, presque contre le cours du jeu, Dijon vire en tête aux citrons, 8 à 7.
Le RCHCC cadenasse défense et conquête
Mais on ne le sait pas encore, les Bourguignons ont d’ores et déjà bloqué leur compteur. Pas les Hyérois. Qui, au coeur de la seconde période, bousculent leurs adversaires. Ces derniers se mettent à la faute, et le sniper Lancelle place deux balles dans le mille. Hyères mène alors 13-8. Mais Dijon n’est pas leader pour rien. Les coéquipiers de Soulan vont tenter de forcer la décision jusqu’au bout, en campant dans la moitié de terrain varoise durant les dix dernières minutes. Mais trois touches volées par le duo Charlier-Beaumont, et un ballon en mêlée chipé malgré une infériorité numérique suite au carton jaune (loufoque) d’Archimbeau, vont permettre à des Hyérois extrêmement courageux de se payer la peau du leader dijonnais. Sans qu’il n’ait absolument rien à redire. « Ça va nous faire revenir sur terre», avouait même un dirigeant bourguignon.