Hamilton, bonne étoile
Marquée par l’incroyable accrochage entre Verstappen et Ocon, l’étape brésilienne a souri au champion du monde. Son triomphe sacre Mercedes
Mercedes a conquis son 5e titre des constructeurs de Formule 1 hier à Sao Paulo, Lewis Hamilton ayant récupéré un succès au GP du Brésil qui tendait les bras à Max Verstappen avant qu’il ne soit percuté par Esteban Ocon. Drôle d’ambiance après l’arrivée à Interlagos entre les célébrations dans le clan Mercedes, tout à sa joie d’un cinquième doublé consécutif pilotes et constructeurs, et le coup de sang de Verstappen, hors de lui après sa deuxième place. Une fois sorti de sa monoplace, le Néerlandais de Red Bull s’est rapidement rué vers Ocon, qui attendait placidement la pesée. Sans en venir vraiment aux mains, le fils du bouillant Jos a poussé le Français à plusieurs reprises, une scène qui fleurait bon la F1 des années 1970-80 et a valu à Verstappen d’être condamné après convocation et audition par les commissaires de course à « deux jours de service public » .Une sorte de travail d’intérêt général qu’il devra effectuer dans les six prochains mois sous la direction de la FIA.
Verstappen : « Je n’ai pas de mots »
Le pilote de Racing Point Force India, qui avait expliqué à la radio à son équipe qu’il ne se sentait pas fautif, a paru surpris par la réaction de son ancien rival en F3 il y a quatre ans. « J’avais plus de vitesse en sortant des stands et je me suis dit que j’allais le doubler pour reprendre mon tour de retard », a tenté d’expliquer Ocon, peut-être sous pression car il n’a quasiment plus aucune chance de conduire en F1 l’an prochain. « Etre harponné comme ça, je n’ai pas de mots... » ,adéploré Verstappen après l’arrivée. « L’équipe avait la meilleure stratégie et nous aurions dû gagner. » Victime de dommages sur son fond plat, le Néerlandais, parti en tête-à-queue, a
été passé par Hamilton mais est resté devant Kimi Räikkonen (Ferrari), 3e au drapeau à damier.