Fréjus replonge...
Malgré un début de match tonitruant, Fréjus s’est incliné sur le terrain du Plessis-Robinson.. Une défaite qui confirme un début de saison compliqué, avec quatre défaites en cinq matches
Le retour à la maison pour Attié et Audric (anciens pensionnaires du Plessis-Robinson) semblait être parfait, tant les joueurs de Fréjus ont dominé ce début de rencontre. Bien en bloc, calme et patient, Fréjus prend immédiatement la tête sans jamais être inquiété par son adversaire. Les Fréjusiens profitent des nombreuses erreurs techniques du Plessis-Robinson (11-7 puis 2011) et concluent ce premier set par une attaque plein centre de Pajic (25-18), meilleur marqueur de l’équipe depuis le début de
saison. La suite ? Même le coach Loïc Geiler ne peut l’expliquer... « À chaud c’est difficile, je suis assez énervé. Dès qu’ils ont rehaussé leur niveau de jeu, on a eu du mal à sortir la tête de l’eau. On a joué que par intermittence. » En effet, dès le deuxième set, les joueurs du Plessis ont étouffé les visiteurs, grâce à un Felicissimo de gala. Poussé par un public en folie, le Brésilien a éclaboussé de sa classe cette rencontre. Son service a détruit le bloc fréjusien, notamment dans le deuxième set, lorsqu’il transforme quatre services consécutifs (18,19, 20 et 21-16) et obtient la balle de set grâce à une montée au filet exceptionnelle Lors du troisième set, les deux équipes se tiennent au coude à coude. Fréjus n’abdique pas et pousse Le Plessis-Robinson dans ses retranchements en revenant à un point (20-19) grâce à un contre du géant Simin. Les hommes de Geiler sont même à deux doigts d’égaliser à deux sets partout lorsque d’un coup de main astucieux, Pajic permet aux siens de recoller à 24-23. Mais ce même Pajic renvoie une frappe puissante dans le filet. Le Plessis s’envole vers la victoire et ne fait qu’une bouchée de Fréjus dans le dernier set, grâce à un service gagnant de Paofai. Il est désormais impératif pour Fréjus de réagir, puisqu’ils recevront trois concurrents directs lors des prochaines rencontres. Le maintien se jouera sans doute à ce moment-là...