Guy Trabert, la preuve par trois
PROPOS RECUEILLIS PAR P. F. 1. « La valeur n’attend pas le nombre des années » (dans Le Cid).
S’il est un pilote qui fait mentir Corneille c’est bien Guy Trabert
(1) qui, à 55 ans, vient d’obtenir son troisième titre de champion de France du challenge des monos dans la catégorie « super monos », c’est-à-dire celle des prototypes. Après deux années difficiles où il n’a pu conserver sa couronne acquise en 2015 et 2016, Guy - véritable sorcier de la mécanique doublé d’un pilote hors pair - a effectué une excellente saison 2018. Outre son titre, il a également participé au championnat d’Europe qu’il termine à la dixième place en ayant manqué trois courses par manque de budget. Rencontre.
Guy quelle est la particularité du challenge des monos ? Il s’agit d’un championnat réservé à des machines propulsées par un moteur monocylindre. La particularité est qu’il n’existe pas de machines vendues neuves prêtes à courir. De ce fait, la quarantaine de participants au championnat le dispute sur des prototypes construits artisanalement. La mienne est constituée d’un cadre de Yamaha TZ dans lequel j’ai monté un moteur de KTM préparé, dont j’ai réussi à sortir chevaux pour un poids total de kg.
Comment s’est passée votre saison ? Excellemment bien. Sur les douze courses je finis huit fois sur le podium avec trois victoires et je ne compte aucune chute ni casse mécanique.
Quel est votre objectif pour ?
Je vais participer pour la première fois au Bol d’Argent en hommage à mon ami Michel Charrier disparu en avec lequel je devais participer au Bol d’Argent .
Remettrez-vous votre titre en jeu en ?
J’aimerais bien. Mais malgré le soutien fidèle de mes partenaires, je n’ai pour l’instant que le budget pour le Bol d’Argent. Mais si je trouve un budget complémentaire, tout est prêt pour la saison, tant la moto que le pilote.