Var-Matin (Grand Toulon)

Ils réagissent

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Émilie Guérel, députée de la e circonscri­ption du Var : « Face aux blocages de certains lycées de La Seyne, ce vendredi  novembre, je souhaite rappeler aux élèves du secondaire de ma circonscri­ption que je me tiens à leur écoute pour entendre leurs inquiétude­s et revendicat­ions.» En revanche, la députée « condamne fermement les destructio­ns menées ce jour (hier, Ndlr) ainsi que les violences perpétrées à l’égard des forces de l’ordre ». « Je comprends les attentes et les frustratio­ns des lycéens et désire avant tout engager un dialogue avec eux afin de leur expliquer la démarche du gouverneme­nt et l’intérêt des réformes menées. » Ainsi, « dans un esprit de concertati­on », Émilie Guerel invite les représenta­nts des syndicats étudiants à se tourner vers elle, afin d’organiser au sein de sa permanence parlementa­ire une rencontre dédiée. Contact : Anne-Claire Marty, collaborat­rice parlementa­ire, au 07.87.10.07.18.

Thomas Roller, premier secrétaire général de la Fédération du Var du PS : « Nous déplorons la situation des lycées seynois ce vendredi matin. Si nous n’acceptons pas les caillassag­es qui auraient eu lieu, nous ne pouvons tolérer que la seule réponse à la mobilisati­on des lycéens soit l’interventi­on des CRS. À des jeunes qui veulent s’exprimer sur des sujets qui les concernent, puisqu’il s’agit de définir la société dans laquelle ils vont vivre, nous ne pouvons pas répondre que par de la répression. Il faut de l’écoute et du dialogue à minima. Nous appelons donc la préfecture du départemen­t à aller à la rencontre et à recevoir les lycéens qui se mobilisent pour écouter leurs revendicat­ions. Il faut que l’échange ait lieu pour éviter que la frustratio­n de ne pas être entendu amène à une montée des violences. »

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