Var-Matin (Grand Toulon)

«Les gens d’Afrique du Nord se retrouvent dans ce roman»

Dominique Marcoux, écrivain londais

- PROPOS RECUEILLIS PAR HARRY HOZÉ

Dominique Marcoux est un grand amoureux de l’écriture. Lui-même le dit : « c’est une passion que je n’arrive pas à maîtriser.» Après « L’oreiller de Russie », ce retraité londais sort son huitième roman, «Parle-moi de Djidjelli», dans la lignée des précédents : « un livre à connotatio­n historique, qui se déroule dans notre région. »

De quoi parle ce roman ? C’est l’histoire d’une famille qui me touche de près : celle de mon épouse, née en Algérie. Parmi ses ancêtres, un Maltais débarque, avec sa compagne enceinte, dans le premier port venu… Et il se trouve que c’est Djidjelli. Dès lors commence l’histoire de cette famille, qui va s’installer à Djidjelli, de même que d’autres personnes, les premiers migrants, arrivés en Algérie après la conquête de .

Pourquoi vous êtes-vous intéressé à ce sujet ? En mettant de côté l’histoire familiale, tout simplement car, pour les personnes et les familles qui sont parties à la fin du e siècle, c’était une vraie aventure. Ils se sont installés sur une terre nouvelle, où tout leur semblait promis, mais où tout n’a pas été qu’une partie de plaisir, tant les conditions de vie étaient difficiles. Il fallait s’installer, cultiver des terres qui étaient souvent incultes et recréer une ambiance avec les autochtone­s.

Vous avez vendu une soixantain­e d’exemplaire­s à la Fête du livre du Var. Quel retour avez-vous de la part des lecteurs ? Déjà, il faut savoir que mes lecteurs ne sont pas forcément des personnes originaire­s d’Afrique du Nord. L’écho que j’ai est qu’il s’agit d’une histoire assez tendre, familiale. J’ai eu également le retour d’une associatio­n londaise de gens d’Afrique du Nord. Ils trouvent que c’est un livre avec beaucoup de fraîcheur, beaucoup de sensibilit­é et qui n’est pas sujet à polémiques. Beaucoup se retrouvent dans cette histoire.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France