Un prof tué par un ancien élève dans les Hauts-de-Seine
Alors qu’il participait au blocage d’un lycée à Saint-Jean-deBraye (Loiret), hier matin, un adolescent de ans a été grièvement blessé par un tir de lanceur de balle de défense (LBD). «Un certain nombre de jeunes étaient en train de commettre des dégradations devant le lycée Monod (…) Certains jeunes sont venus au contact, les policiers nationaux ont d’abord fait usage de gaz lacrymogène avant que l’un d’eux n’utilise son lanceur de balle de défense. Un jeune âgé de ans a visiblement été touché au front et a chuté au sol», a précisé le procureur de la République d’Orléans, Nicolas Bessone. Le jeune homme aurait été atteint à l’arcade par un tir de lanceur , un lanceur de balle de défense qui remplace le flash-ball. Transporté à l’hôpital de la Source à Orléans, son pronostic vital n’est pas engagé. Les circonstances précises de l’accident n’ont, pour le moment, pas encore été déterminées. Le rectorat n’a, pour l’instant, pas été en mesure de préciser si le jeune homme était scolarisé au lycée Jean Monod. Une enquête a été ouverte et confiée aux policiers de la sûreté départementale.
Un professeur d’anglais d’une université des Hauts-de-Seine a été tué, hier, de plusieurs coups de couteau devant l’établissement, un crime qui a suscité l’indignation et dont est soupçonné un ancien élève exclu en 2017. Ce suspect, né en 1981 au Pakistan et inconnu des services de police, a été interpellé et placé en garde à vue, a-t-on appris de sources concordantes, confirmant une information du Parisien. Les faits se sont déroulés vers midi devant l’entrée principale du pôle universitaire privé Léonard-de-Vinci -également surnommé « fac Pasqua » - situé à Courbevoie. Agé de 66 ans, l’enseignant a été atteint par 13 coups de couteau, dont un à la gorge, a-t-on appris de source proche du dossier. «C’est un drame qui frappe l’ensemble de la communauté. C’est un enseignant de langue qui avait vingt ans de maison et qui était apprécié de tous », a déclaré Pascal Brouaye, directeur général du pôle universitaire lors d’un point presse improvisé sur place. De nationalité irlandaise, ce professeur «allait prendre sa retraite », a-til ajouté.
L’homme exclu en août
L’homme interpellé après le meurtre a été scolarisé dans cette université pendant l’année 2016-2017. «Il a eu une scolarité normale au premier semestre, mais au 2e semestre, il n’a pas validé son année et il a donc été exclu en août 2017 » , a déclaré Sébastien Tran, directeur de l’école de management du pôle universitaire où était inscrit ce jeune homme. Interrogé sur la piste d’un acte de vengeance, M. Tran a concédé que cet étudiant était « mécontent d’avoir été exclu » mais a assuré ne pas avoir eu vent de « menace particulière ». « On est extrêmement surpris et choqué », a-t-il ajouté. En début d’après-midi, des membres de la police scientifique étaient à pied d’oeuvre devant l’université pour recueillir des indices. La police judiciaire du département a été saisie de l’enquête.