... Et surtout la santé
Ils étaient plus de 900 à avoir ressorti les maillots de bain, contre 700 l’an dernier, pour la tradition du Nouvel an
Et ils sont là, les Toulonnais ! » En effet, la tradition du bain du Nouvel an (organisé par la Ville) a de beaux jours devant elle du côté du Mourillon. Près de neuf cents baigneurs ont plongé dans la Grande bleue, hier vers 11 heures. Ce qui constitue un record de participation, admettait d’ailleurs la speakerine à la voix douce : sept cents hardis avaient piqué une tête l’an dernier. Et ils étaient aussi quelque mille cents spectateurs, serrés comme des sardines, venus les encourager depuis les berges et la digue de l’anse des Pins.
Dolce vita au Mourillon
Il faut dire que ce mardi 1er janvier, avec son ciel bleu et sa mer d’huile à 15 degrés celsius, avait tout d’une fête côté météo. Les baigneurs l’ont d’ailleurs admis volontiers : le contraste a été moins saisissant cette fois, avec une température extérieure élevée à 17 degrés (et sans mistral). Une heure auparavant, un échauffement en musique ainsi qu’un piloupilou exalté avait entraîné les téméraires dans le grand bain. Puis le top départ du grand bain a été donné par le maire Hubert Falco, qui a exhorté la foule courageuse à se jeter à l’eau depuis la dune artificielle. Une certaine idée de la Dolce vita à la toulonnaise... « (Le stade de) Toulouse (dimanche, Ndlr) nous a demandé où on était, eh bien on est là ! », a-t-il harangué. Et c’est une vague enthousiaste et joyeuse qui s’est ruée vers une Méditerranée calme et engageante. Souvent bras dessus, bras dessous. En famille. Tout sourire. A la sortie de l’eau, ces héros du Nouvel an livraient leurs impressions, tantot théâtrale (« je suis frigorifié »), tantôt modeste (« j’ai rien senti »). Enfin, tous les participants (déguisés ou non) ont reçu un diplôme, ainsi qu’une boisson chaude.