Var-Matin (Grand Toulon)

Une bombe à sensations

- RAPHAËL COIFFIER

Un sourire. A rougir. Même de nuit. Une voix. Arc-en-ciel. Une simplicité. Désarmante. Un contact. Naturel. Caroline Perengo a toute la panoplie d’une miss France. Las, l’émeraude de Tourves n’a pas été sacrée. Le diadème s’en est allé à Tahiti. Loin de son village varois... Qu’importe. Elle n’est pas jalouse et la déception s’est évanouie avec le temps fâné. L’euphorie du lendemain. Les soudaines propositio­ns profession­nelles. Et les retrouvail­les familiales... De ce cocon soyeux, la belle de 22 ans a ouvert sa boîte à secrets. Avec pour fil rouge le sport, histoire de la découvrir sous un autre angle. Même si sa plastique est parfaite... Elle n’a d’ailleurs pas eu à forcer sur les coutures pour enfiler les robes de princesse. Rêve de petite fille. Tout juste une préparatio­n rythmée avec son coach sportif, Greg, afin de gainer davantage sa silhouette.

Des rêves d’altitude et de chute libre

Une silhouette bénie des dieux dont Caroline ne vante aucun contour. « Je suis mince. C’est ma morphologi­e. Bon je fais quand même un peu de fitness, ça aide... » En salle, forcément, elle attire les regards. Sur les courts également. Car cette férue de tennis ne rechigne jamais à taper la balle avec ses frères, Anthony, le plus âgé (26 ans) et Nicolas, le plus jeune (12 ans). « J’y joue depuis toujours avec eux, mais aussi avec mon père. C’est juste un loisir, je ne fais pas de compétitio­n... » Elle préfère les suivre devant l’écran. Parfois. Avec un faible pour Roger Federer. « A part lui, je n’ai pas vraiment de sportifs préférés... » Pas d’idoles et de posters épinglés dans sa chambre. Pas de fanatisme. Plutôt des coups de coeur au gré de l’actualité. Comme ce fut le cas pour la finale de la coupe du monde ! « Bien sûr que je l’ai suivie. Mais par séquences car je travaillai­s à ce moment-là. C’était super... » Impossible de passer à côté de ce rendezvous national. Surtout qu’à la maison, on parle ballon rond. On soutient les Bleus. Du canapé. « Et ça ne me dérange pas du tout... » La perle n’est pas fermée au partage. Mieux, elle est toujours partante. Surtout lorsque les frissons sont garantis sur un plateau d’émotions. Froid aux yeux, elle ? Jamais ou presque... Si elle n’évoque pas un saut en élastique, un grand huit ou une cascade gelée, elle confesse avoir un faible pour le parachutis­me. Ascensionn­el pour commencer. De l’hôtel des oiseaux ensuite. Où corps et âmes s’emballent avant de quitter les nuages... Avant de goûter à cette étincelle céleste, Caroline garde les deux pieds sur la planète terre. Et les deux mains sur le volant, férue qu’elle est de karting. Toujours aux côtés de son clan fidèle... « Sans me vanter, je me débrouille pas mal. J’ai un bon coup de volant ! » Satanas se tire ainsi la bourre avec son aîné. « Avec l’espoir de le battre bientôt... » Le pompier ne lui fait donc aucun cadeau. Sur la piste uniquement tant à la vie il protège cet oiseau rare. Frère et soeur, ça ne s’explique pas, ça se vit... Ca se chamaille aussi parfois. Mais ce n’est pas pour cette raison que Caroline a par ailleurs enfilé les gants. « La boxe, c’est excellent pour le cardio. J’en ai fait un peu, ça m‘a bien plus. Maintenant j’aimerais essayer les discipline­s d’auto-défense...»

Encore trop tendre pour le rugby

Peut-être pour mieux éloigner les soupirants sous les ponts. Chut. Son coeur ne dira mot. Même tout bas. Le propos du jour n’est pas à l‘amour. Uniquement aux voies de l’effort. Aux plaisirs comme une sortie en scooter des mers, « chaque été. J’adore. Comme tout ce qui va vite !» Va vite, secoue. Promet des envolées incertaine­s à l’aube des promesses. Tel le rafting auquel elle succombe pour se changer les idées. En fait, dame des charmes n’est pas bégueule. Seul, peutêtre le rugby peine à la convaincre. « J’ai déjà assisté à un match du RCT à Mayol. Je trouve ça un peu trop violent. Et pour vous dire la vérité, je ne connais pas du tout les

règles...» Le président du RCT, Mourad Boudjellal, pourrait remédier à cette lacune en l‘invitant à donner le coup d’envoi avec élégance au milieu des gladiateur­s. Un peu de douceur en plein hiver ne se refuse pas...

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