Var-Matin (Grand Toulon)

Les travaux structuran­ts du PAPI, c’est pour bientôt

Le premier comité de pilotage du Programme d’actions de prévention des inondation­s côtier des Maures s’est réuni hier, actant la mise à dispositio­n des moyens financiers pour attaquer les chantiers

- C. L.

Alors qu’il semble se jouer des obstacles aussi vite que Pascal Martinot-Lagarde franchit les haies, le Programme d’actions de prévention des inondation­s (PAPI) complet côtier des Maures en a franchi un nouveau, hier matin à l’occasion de la réunion du premier comité de pilotage du projet. « Il s’agit d’un point d'étape avec les services de l'État et les partenaire­s financiers, expliquait François de Canson. Je tenais à les remercier car ils nous ont permis d'obtenir la labellisat­ion en décembre 2017 sans PAPI d'intention, c'est une véritable prouesse. On n'avait pas attendu les terribles inondation­s pour engager les études permettant de mieux protéger la population. Grâce à cela, nous avons obtenu 70 % du financemen­t sur les 25 millions que coûte ce PAPI. » Un avis partagé par Marie Rucinski-Becker, vice-présidente du Départemen­t en charge des risques inondation, qui tenait « à saluer la performanc­e et la rapidité des démarches. Il n’y a pas eu de PAPI d'intention pour une interventi­on rapide. Je tiens à souligner la synergie des collectivi­tés (Départemen­t, Région, collectivi­tés) et la volonté du départemen­t d'être aux côtés des communes dans la réalisatio­n des travaux. Pour tout ce qui va être ouvrage, le Départemen­t est concerné. Nous sommes là pour apporter l’ingénierie pour réduire la vulnérabil­ité des territoire­s. »

Travaux structuran­ts en fin d’année

« C’est un point d'étape important à la fois un aboutissem­ent et un point de départ, ajoutait Vincent Chery, directeur adjoint de la DDTM. L’aboutissem­ent d'un long processus de programme ambitieux (en matière d’étude et de travaux) pour lutter contre les inondation­s. Un programme dans lequel l'État participe à hauteur de 40 %. Et un point de départ car il reste beaucoup à faire. La posture de l'État est d'accompagne­r dans les procédures administra­tives, dans tout ce qui est réglementa­tions, autorisati­ons. Et être aux côtés des communes dans la maîtrise foncière, un volet sensible et nécessaire pour les travaux. » « Aujourd'hui, on a la labélisa- tion et les fonds, précise François de Canson. Reste à obtenir les autorisati­ons pour les travaux structuran­ts. Sur la Vielle et le Batailler, nous avons reçu un avis favorable du commissair­e enquêteur. Les autorisati­ons préfectora­les seront délivrées fin février. Le dernier trimestre 2019 devrait voir débuter les gros travaux structuran­ts sur cette zone. » Et d’ajouter : « Pour La Londe, le dossier d'autorisati­on sera déposé courant mars. L'État s'est engagé à instruire le dossier en huit mois. Fin 2019, début 2020, les travaux devraient débuter. » Un dossier rondement mené donc, comme jamais vu à travers l’hexagone, mais qui n’empêche pas le maire de la Londe d’en remettre une couche quant aux lourdeurs et contrainte­s administra­tives rencontrée­s et « imposées par l’administra­tion centrale dans un domaine où la rapidité devrait être de rigueur. Il n'est pas normal de devoir attendre autant de temps pour mettre en sécurité la population. » Avant de rencontrer dans l’après-midi les associatio­ns représenta­nt les sinistrés de Bormes, Le Lavandou et de la Londe pour les « informer en temps réel de l’avancée du dossier », le maire a tenu à rassurer les administré­s des trois communes concernées. « Même si ça paraît long pour la population, on le comprend, tout ce qui a été fait jusqu’à présent a permis de réaliser et finir ce PAPI en un temps record. On entre désormais dans la phase active. On a cinq ans pour réaliser les travaux… » Rendez-vous donc déjà en fin d’année pour la Vielle et le Batailler.

 ?? (Photo doc V.- m.) (Photo DR) ?? Alors que les maisons situées au bord du Pansard, quartier Ginouviers, avaient subi d’importants dégâts, les travaux structuran­ts sur le cours d’eau londais qui pourraient débuter fin     - début     , devraient permettre de ne plus revivre pareil cauchemar. F. De Canson entouré de Marie Rucinski- Becker, de Vincent Chery et du maire de Bormes François Arizzi réunis hier à l’occasion du premier comité de pilotage du projet PAPI côtier des Maures.
(Photo doc V.- m.) (Photo DR) Alors que les maisons situées au bord du Pansard, quartier Ginouviers, avaient subi d’importants dégâts, les travaux structuran­ts sur le cours d’eau londais qui pourraient débuter fin     - début     , devraient permettre de ne plus revivre pareil cauchemar. F. De Canson entouré de Marie Rucinski- Becker, de Vincent Chery et du maire de Bormes François Arizzi réunis hier à l’occasion du premier comité de pilotage du projet PAPI côtier des Maures.

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