Le bonheur à proximité...
Mais on s’en sort plutôt bien en termes de qualité de vie », confie-t-il. La famille donc, les amis aussi, notamment « ceux de la pétanque », suffisent à son bonheur. « Le soleil toulonnais et la santé », font le reste.
Petit cercle rassurant
Victime d’un grave accident de moto il y a quelques années, le Valettois Stéphane Leto, 45 ans, acquiesce. « C’est très important la santé. Avec ce qu’on subit au quotidien, si on n’a pas la santé, on est mort », lâche, sans filtre, ce brancardier dans le milieu hospitalier. C’est d’ailleurs ce même accident, et les mois d’immobilisation qui ont suivi, qui lui ont permis de faire le tri dans ses amis. Aujourd’hui, les véritables se comptent sur les doigts d’une main… C’est avec eux, et avec sa compagne, que Stéphane apprécie « des petits repas, à la bonne franquette ». Pas dupe sur l’injustice de la société, Stéphane, qui côtoie la mort au quotidien, a sa recette du bonheur. « C’est très simple. Pas besoin de se prendre la tête. On fait avec ce qu’on a, et surtout on ne regarde pas ce qu’a le voisin. » Une philosophie qui convient assez bien à Alizée. À 31 ans, cette Toulonnaise, « maman à temps plein »,a choisi de construire son bonheur autour d’une cellule familiale très réduite. Un cocon. « Je suis pleinement heureuse. Ma vie privée, construite autour de mon mari et mes deux enfants, y est pour beaucoup », lâche-t-elle spontanément. Son secret : « Ne pas m’encombrer avec les personnes toxiques »et « faire en sorte que chaque jour soit le meilleur possible ». Elle aussi mère de deux enfants, Mélinda, 37 ans, se dit « plutôt heureuse ». Et là encore, sans surprise, elle doit son bonheur essentiellement à sa vie privée. « Le bonheur est fait de ce qu’on construit. Pour moi, ce sont mes enfants, mon mari. Avec nos très grandes familles respectives, on est très bien entouré. » Pour le reste, cette Valettoise, qui a monté sa propre entreprise de services à la personne, déclare : « Professionnellement, même si ma clientèle est sympa, le métier est dur, très dur même. Et financièrement, ce n’est pas l’extase ».