« Laïcité, solidarité et émancipation ! »
Élue à la tête de la fédération générale des Pep (pupilles de l’enseignement public) à Toulon, où l’association réunissait toutes ses fédérations, Dominique Gillot a fixé ses priorités.
Comment devient-on présidente de la fédération générale des Pep ? C’est l’aboutissement d’un parcours. Je me suis engagée très tôt au service des autres. Notre association est née à la suite de la Première Guerre mondiale pour aider les nombreux orphelins du conflit. Pour ma part, j’ai été enseignante puis maire, députée, sénatrice et, depuis un an j’étais au conseil d’administration de la fédération générale des Pep. J’y ai trouvé la fraternité et la cohérence des valeurs qui sont à la base de mon engagement public. Je prends la suite de Jean-Pierre Villain, pour un mandat de trois ans.
Quelles vont être vos priorités ? Renforcer le projet fédéral que nous avons discuté ici, à Toulon. Renforcer l’éducation populaire à laquelle nous tenons et les valeurs que nous défendons depuis toujours : laïcité, solidarité et émancipation par l’école, la culture et les sports. Combien d’associations départementales représentez-vous et dans quel esprit travaillez-vous ? Ici, au Palais Neptune, associations départementales se sont retrouvées. Pour toutes, l’enjeu est d’importance : militer pour que chaque enfant ait une scolarité réussie pour devenir ensuite un citoyen actif. Cette année, les débats se sont orientés sur l’impérieuse nécessité d’encourager une citoyenneté écologique. Je note d’ailleurs un rajeunissement de nos adhérents dans les différents départements. Autre nécessité : nous mettre encore davantage au service des personnes handicapées, en militant pour la transition inclusive. De
manière générale, nous plaidons pour l’émancipation de tous et l’autodétermination de chacun.