Var-Matin (Grand Toulon)

Une étude lancée sur la gestion des activités jeunesse

- Y. S.

Outre la présentati­on du compte administra­tif 2018, deux sujets ont retenu l’attention des élus, lundi lors du dernier conseil municipal avant les vacances : les activités jeunesse et les travaux dans des logements sociaux. Au vu de l’importance et du développem­ent des activités jeunesse, une étude sur leur mode de gestion va être lancée. Avec un objectif : savoir si la « municipali­sation » de ces activités est financière­ment avantageus­e ou pas pour la commune. Cette décision fait suite aux critiques de la Chambre régionale des comptes (CRC), en juin 2018, sur les relations entretenue­s entre la municipali­té et l’associatio­n Jeunesse inter services (Jis) qui gère les activités périscolai­res. La Chambre estimait que le périscolai­re était délégué à l’associatio­n (Jis) en contrepart­ie d’une subvention tandis que le maire indiquait que l’associatio­n assurait

déjà ce service avant même la mise en place des activités périscolai­res, ce qui rendait inexacte l’affirmatio­n d’externalis­ation de ces activités par la CRC.

Santé publique : travaux d’office

Le maire est revenu sur le rôle de médiateur et de police spéciale joué par la commune dans le cadre du Code de la santé publique. Depuis 2016, des locataires de logements sociaux connaissen­t des problèmes récurrents de remontées d’égouts dans les sanitaires, douches et dans les parties communes. Elles se traduisant par le refoulemen­t d’excréments et la présence d’humidité et de moisissure­s. Les rapports d’expertise, diligentée par l’assureur du propriétai­re bailleur, ont noté que le défaut d’écoulement des eaux usées de l’immeuble vers le réseau public était dû à des malfaçons initiales du raccordeme­nt auxquelles il n’a jamais été remédié, contrairem­ent aux affirmatio­ns de la société mise en cause. Après d’infructueu­ses tentatives de dialogues initiées par les services communaux, le maire est intervenu en vertu d’un article stipulant que « faute par le propriétai­re de respecter ses obligation­s, (dans ce cas, celles relatives au bon état de fonctionne­ment des ouvrages nécessaire­s pour amener les eaux usées à la partie publique du branchemen­t), la commune peut, après mise en demeure, procéder d’office et aux frais de l’intéressé aux travaux indispensa­bles ». De fait, la commune sollicite à présent une expertise judiciaire afin de réaliser au plus vite les travaux qui s’imposent. L’expertise et les travaux seront aux frais du propriétai­re bailleur.

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(Photo Y. S.) Outre les sujets rapportés, le conseil municipal a voté à l’unanimité une majoration de % de la taxe d’habitation des logements meublés non affectés à l’habitation principale.

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