Des oeuvres d’art pour embellir les parkings
Le photographe allemand Marin Kasimir a dévoilé, mardi, ses oeuvres qui ornent le parking Mayol. Un projet qui concernera plusieurs parcs de stationnement de la ville
Il a mis Toulon dans tous ses états. Plus précisément, il l’a mise à plat et puis en rond. Marin Kasimir est l’artiste derrière les oeuvres qui déforment les coins de la ville. Ses photographies déroutantes font désormais parties du paysage toulonnais et de ses parkings. En effet, depuis mardi, les clichés du photographe allemand sont affichés à l’entrée du parking Mayol. On y trouve quatre images du stade Mayol accrochées au plafond, des « images panoramiques circulaires », selon les mots de Marin Kasimir. On peut aussi observer un panorama du port de la ville sur un mur. La particularité de ces photos ? Elles ont été prises avec un « Ladybug 3 », une caméra qui prend des photos à 360°.
Cinq parkings équipés
« J’obtiens d’abord une photo rectangulaire panoramique. Puis je la projette sur une sphère et ensuite sur un disque » explique l’artiste. Le résultat : une image circulaire, déformée, mais dont on devine aisément le modèle initial. Le parking Mayol n’est pas le seul à être orné de ses oeuvres. Quatre autres parcs seront concernés d’ici la fin de l’année (Place d’Armes, Pereisc, gare SNCF, Liberté). Point commun de ces infrastructures, elles sont toutes gérées par Q-Park. Ces affichages rentrent dans le cadre des rénovations des parkings toulonnais du groupe. « Il s’agit d’une réunion entre art et stationnement, pour créer une identité commune dans tous les parkings », présente Michèle Salvadoretti, directrice générale Q-Park France. Pour décorer ses parkings, la compagnie a fait appel à Art Entreprise, un groupe spécialisé dans la scénographie urbaine et qui a travaillé à plusieurs reprises avec Marin Kasimir. « Nous souhaitions faire rentrer l’art dans les parkings pour révéler le patrimoine de Toulon », souligne Archibald VerneyCarron, le directeur de l’entreprise. Ainsi, chaque ouvrage est agrémenté d’oeuvres reflétant le quartier où il est situé. Par son travail, « Kasimir apporte son regard sur Toulon, continue Georges Verney-Carron, le présidentfondateur. Il montre des lieux interdits comme la base navale ». Le projet est aussi suivi par la mairie puisque les photographies de l’artiste sont exposés à l’hôtel de ville jusqu’au 11 juillet dans le cadre de son exposition « Toulon: Mis à plat et mis en rond ».