C’était l’heure des comptes au conseil municipal
Le dernier conseil municipal avant la trêve estivale s’est déroulé mardi soir à la salle Quiétude autour du compte administratif (CA) et de quelques délibérations associées. Chaque année, en juin, les élus doivent examiner et voter le CA de l’année précédente, c’est-à-dire donner quitus au maire pour sa gestion. Cette épreuve est généralement précédée par un exposé du receveur principal, Rémy Belluot, et quelques réflexions du premier magistrat d’ailleurs absent de la pièce lors des questions et du passage au vote.
Quelques chiffres
Les charges de fonctionnement représentent 1096€ par habitant et par an, contre 1318€ pour la moyenne régionale. Le poste le plus important dans cette section reste le personnel communal qui représente 71 % du total. Les produits sont d’1245€ par habitant contre 1549€ en région. L’apport des impôts représente 67 % du total. Les dotations d’Etat continuent de baisser (800000 euros par an), une somme équivalente à la dotation de solidarité versée aux communes dites « pauvres ». La capacité d’autofinancement, c’est-à-dire la différence entre les charges et produits est de 1648000€ (en légère hausse), soit 149€ par habitant contre 232 en moyenne régionale. Les dépenses d’investissement grimpent en 2018 de 21 %, soit 2071000€, c’est-àdire 186€ par habitant contre 394€ en moyenne régionale. L’endettement reste modéré avec 891€ par habitant contre 1143€ en région. La ville a eu recours à l’emprunt pour 1,8 M€, et l’encours de la dette était de 9886000€ au 31 décembre dernier. L’effort de maîtrise des charges a porté ses fruits. Les remarquent sont toujours les mêmes, années après années : faiblesse des bases d’imposition, des charges de personnel très élevées, des dotations et subventions qui baissent régulièrement, des transferts de charges supplémentaires auxquels s’ajoutent deux taux significatifs : 15 % c’est la partie de la population vivant sous le seuil de pauvreté, 40 %, c’est le taux de foyers nonimposables.