Var-Matin (Grand Toulon)

Adopter un serpent ou un lézard

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Philippe Grossi, président de l’associatio­n herpétolog­ique et terrarioph­ile de Provence a monté un refuge agréé à Cuers pour accueillir les reptiles qui sont trouvés ou abandonnés. Voici quatre choses à savoir, avant de craquer pour ces charmantes petites bestioles à sang froid, sous peine d’avoir à le regretter amèrement :

Longévité.« Le serpent et le lézard peuvent vivre entre  et  ans. Si on s’engage, c’est pour la totalité de ces années », prévient-il.

Frileux.« Pour certains animaux, il y a des contrainte­s financière­s, hors achat du matériel pour les abriter. Il faut les chauffer toute l’année, ce qui représente un coût en électricit­é ».

Carnivores. Pour certains spécimens, vous devrez passer le cap « de donner à manger des animaux à des animaux, ce qui nécessite une certaine ouverture d’esprit », précise Philippe Grossi, car il faut bien savoir que les serpents ne se nourrissen­t pas de croquettes, mais doivent croquer de la souris pour ne pas manquer de vitamines… Enfin, l’approvisio­nnement peut être problémati­que, lorsqu’il s’agit de trouver en plein été des souris congelées en animalerie, tout le monde ne possédant pas son propre élevage, comme Philippe Grossi.

Respect ! Enfin, on ne peut prendre un serpent comme jouet, « on ne va pas les manipuler toutes les  minutes ». Ils ont le droit de roupiller tranquille­s ! Un terrarium, c’est plus comme un aquarium.

 ?? (Photo V. P.) ?? L’associatio­n avait notamment amené deux espèces de lézards trouvés à Toulon, trois serpents trouvés à Solliès-Pont.
(Photo V. P.) L’associatio­n avait notamment amené deux espèces de lézards trouvés à Toulon, trois serpents trouvés à Solliès-Pont.

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