Var-Matin (Grand Toulon)

Deux jeunes Revestois intègrent l’école des sapeurs-pompiers

- C. S.

Ils sont trois cents filles et garçons à se retrouver chaque semaine dans les quatorze sections Jeunes Sapeurs-Pompiers (JSP) du départemen­t du Var, encadrés par quatre-vingt-dix animateurs formés par le Service Départemen­tal d’Incendie et de Secours. La sélection a été rude du côté de l’école de Sanary, car pour une cinquantai­ne de candidats seulement dix ont été retenus. Parmi eux, deux Revestois : Rémi Fiévet et Quentin Leliepault. Tous les samedis, les deux Revestois se retrouvent sous la responsabi­lité de leur responsabl­e de section Patrick Gillet et son adjointe Émilie Gillet des JSP de l’associatio­n locale, présidée par Jean-Louis Jacquemus.

Pourquoi l’école de Sanary ? Pas très loin de chez nous, il y a l’école de Six-Fours, Sanary, voire Saint-Cyr et Garéoult. Sur Toulon, la Garde, Ollioules où il y a des casernes, il n’y a pas d’écoles. Dommage.

Quelle a été vos réactions à l’annonce de votre sélection ? Quand on a ouvert nos courriers de réponse, on sautait partout. Et puis on a eu hâte de commencer. Il faut dire qu’on s’était entraînés à faire du sport intensivem­ent pendant quatre mois avant.

Comment se sont passés ces premiers samedis ? Très bien. Nous sommes contents de l’esprit d’équipe. Toutes les sections sont sympas avec nous. Il y a beaucoup de cohésion entre nous tous.

Qu’est-ce qui est le plus dur ? C’est le sport, c’est intensif. On apprend beaucoup de choses. Il y a de la discipline et il n’y a aucun gros mots autorisés, sinon on est sanctionné­s. On adore. Si on est sérieux, dans quatre ans on peut devenir sapeur-pompiers volontaire­s et intégrer une caserne. Pour l’instant, on se concentre sur ce qu’il faut apprendre.

Qu’est-ce que les « JSP » ? L’école est ouverte aux jeunes âgés entre treize et dix-huit ans qui suivent une formation tout au long de l’année scolaire (le mercredi ou le samedi). Pendant quatre années de cursus, ils apprennent les gestes qui sauvent, le matériel et les techniques de lutte contre l’incendie, ils font du sport, participen­t aux manoeuvres et aux cérémonies, évoluent en équipe, apprennent le dépassemen­t de soi, partagent les valeurs de solidarité et de civisme, gagnent en courage pour savoir comment alerter les secours, découvrent les techniques d’interventi­ons pour adopter la bonne conduite en cas de danger et effectuer les gestes qui sauvent.

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