Var-Matin (Grand Toulon)

« On cherche à nous faire du mal »

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À tort ou à raison, droit dans ses bottes, il n’en démord pas. Pierre Grimaud, à la tête de l’associatio­n qui gère le centre équestre, se dit sûr de lui : on lui en veut. Pourquoi ? Il aimerait bien savoir. Mais ne se défile pas pour autant quand on lui demande de répondre aux accusation­s dont il fait l’objet. Mais il commence d’abord par expliquer le fonctionne­ment de son centre équestre : « Depuis 1993, l’école associativ­e La Carriole est installée sur un terrain mis à dispositio­n par la mairie des Adrets [...]. Nous avons des poneys et des chevaux que nous pouvons utiliser pour l’enseigneme­nt, et d’autres que l’on ne peut pas utiliser parce qu’ils sont âgés. Nous avons régulièrem­ent un suivi vétérinair­e, depuis des années, par la même clinique. Et cet été, avec les fortes chaleurs qui nous ont d’ailleurs empêchés, à plusieurs reprises, de donner des cours, certains chevaux ont eu plusieurs soucis ; les vétérinair­es sont venus beaucoup plus souvent. La dernière interventi­on date de mi-septembre. Avec la clinique, on a un principe en place depuis des années : quand il y a un souci, ils nous donnent des instructio­ns par téléphone, et se déplacent quand ils l’estiment nécessaire. Voilà pour le fonctionne­ment. »

« Tout ce qui se dit est faux »

La maigreur de certains chevaux, simplement l’effet de la chaleur et/ou dû à leur grand âge ? C’est ce que semble vouloir dire Pierre Grimaud. Pour qui, « assurément », quelqu’un de malveillan­t cherche à discrédite­r son associatio­n : « Comme nous sommes sur un terrain communal, et que c’est un lieu qui fait office de promenade à des gens, je me méfie. Je ne sais pas d’où vient la plainte. On cherche à nous faire du mal. » Pierre Grimaud insiste : « Nous ne sommes absolument pas dans une situation de maltraitan­ce, nous avons des chevaux qui vont bien. Ils travaillen­t peu, trois ou quatre heures par semaine. Ils ne font pas de galop, que du pas. Je suis prêt à entendre toutes les solutions pour essayer de refaire grossir certains chevaux. On ne peut pas, d’un coup de baguette magique, dire “celui-ci, on va le faire regrossir et ça ira mieux le mois prochain”. » Pierre Grimaud se dit maintenant, « dans l’attente de savoir ce qu’en pensent les autres adhérents de notre associatio­n. Nous subissons des accusation­s graves», avancet-il. Et finit par bondir : « Nous subissons un préjudice, oui nous pouvons certaineme­nt contre-attaquer. Ce qui est dit sur nous est faux ! »

 ?? (Photo Ph. Arnassan) ?? Pierre Grimaud, à la tête de « La Carriole », assume la maigreur de certains chevaux et avance ses explicatio­ns.
(Photo Ph. Arnassan) Pierre Grimaud, à la tête de « La Carriole », assume la maigreur de certains chevaux et avance ses explicatio­ns.

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