Olivier Lesage : « La seule liste écologiste, c’est nous »
Avec l’étiquette de l’Alliance écologiste indépendante, Olivier Lesage se lance, comme en 2014, dans la course à la mairie
Pourquoi présentez-vous votre candidature à la mairie de Toulon avec une liste intitulée Oxygène Toulon ? En , on avait déjà porté un projet sur Toulon. Aujourd’hui, on est dans la continuité sur une écologie moderne. Il y a des points qui nous tiennent à coeur et pour lesquels on voit des avancées très faibles. Nous, on a l’expertise, on a l’énergie, on n’est pas usé par le pouvoir et on a envie de voir Toulon progresser vers la transition.
Aujourd’hui, tous les candidats présentent des ambitions environnementales et sur Toulon, les militants d’Europe Ecologie-Les Verts (EE-LV) semblent partis pour constituer une liste d’union. Comment vous distinguer des autres ? La seule liste écologiste, c’est nous. D’abord, nous, on a une liste très ouverte qui va au-delà des clivages droite-gauche. Nous, on ne fait pas alliance avec l’extrême gauche comme EE-LV. On a aussi des points de désaccord forts avec eux, concernant par exemple l’accueil des migrants. Ils sont favorables à un accueil massif, nous, on veut un accueil humain et raisonnable. Quant aux autres partis, ils font du « green-washing » mais ils n’ont pas de projet.
Et quand les militants EE-LV vous appellent « les écolos de droite », c’est une définition qui vous convient ? Non, parce qu’on a des gens de gauche sur la liste. Pour nous, les clivages gauche-droite, ça n’existe plus.
Quel est votre projet pour Toulon ? Il se décline en cinq axes, la santé et l’environnement, la sécurité, la gouvernance, la mobilité puis la cause animale.
Concrètement pour chacun de ces chapitres, quelles seront vos décisions si vous êtes élu ? Pour diminuer la pollution atmosphérique, par exemple, je propose que les ferries soient amenés à quai par des remorqueurs qui peuvent tourner au gaz. Je veux aussi qu’un parc national soit créé sur le Faron incluant l’espace maritime, à la manière des Calanques de Marseille. Il faut aussi que la municipalité s’approprie la volonté du gouvernement de voir la création d’une zone ECA sur la
() Méditerranée. Ce sont des décisions qui s’accompagnent d’un soutien à l’emploi parce qu’entre le soleil, la mer et le vent, on devrait être leaders mondiaux de la transition. Et il faut insister sur l’idée que protéger l’environnement, ça peut se faire en développant de l’emploi.
Je propose de doubler les effectifs de la police municipale ”
Pour la sécurité, que préconisez-vous ? Pour la sécurité, c’est tolérance zéro et la fin de la politique laxiste de conciliation. On voit que ça ne marche pas. Sur la vie de tous les jours, il faut mettre fin au laxisme du quotidien et je propose de doubler les effectifs de la police municipale. La moyenne en France est d’un pour habitants. À Toulon, il faut doubler les effectifs actuels pour arriver à cette moyenne. Et ce n’est pas être d’extrême droite que de vouloir simplement être dans la moyenne ! Notre leitmotiv, c’est de dire que sans sécurité, on ne peut pas faire d’écologie. C’est aussi ce qui nous distingue d’EE-LV qui est un peu angélique sur le sujet.
Je veux favoriser la transparence dans la gestion de la ville ”
Concernant la mobilité maintenant ? Le tramway bien sûr, mais ça tout le monde va le dire. Et on veut qu’il soit connecté avec le RER Toulonnais à Sainte-Musse et à l’Escaillon. Je précise que notre projet de TER métropolitain va bien audelà de la proposition de la SNCF qu’approuvent les élus actuels alors que les investissements promis dans le Var sont ridicules comparés à ceux octroyés à nos voisins. Je veux aussi faire kilomètres de pistes cyclables supplémentaires tous les ans. L’objectif est