Var-Matin (Grand Toulon)

Les réponses de la Métropole Toulon-Provence-Méditerran­ée

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Interrogés sur les nouveaux arguments produits par les associatio­ns, les services de la TPM relèvent qu’en théorie, « c’est au préfet d’y répondre puisque c’est son arrêté autorisant les travaux qui fait l’objet d’un recours ». Cela étant, s’agissant d’un éventuel « non respect des règles de procédures » qui lui est reproché, la Métropole explique que « la décision d’autoriser les travaux est de la seule compétence du préfet ; c’est donc cet acte juridique - émanant de l’autorité garante de la légalité des procédures -, qui nous permet de réaliser les travaux dans le respect de la réglementa­tion. Certes, poursuiven­t les services, le PEM n’a pas fait l’objet d’un vote en conseil métropolit­ain, mais à ce stade, aucune procédure ne contraint TPM à prendre une délibérati­on en la matière. En revanche, quand la métropole passera les marchés de travaux, il s’agira de décisions des élus (soit en séance publique, soit en bureau). Et ce sont ces actes qui permettron­t le lancement effectif du chantier – et que les opposants pourront attaquer ». Concernant le « non-respect des objectifs du PDU », TPM juge cet argument « surprenant », « car il s’agit d’un projet dont la vocation est de favoriser le développem­ent du transport collectif. Mais pour qu’il fonctionne, il est est nécessaire de favoriser – y compris aux automobili­stes -, l’accès à la gare de La Seyne. Et cela passe par la création de voies nouvelles, lesquelles comportero­nt une bande cyclable afin d’encourager les modes de déplacemen­t doux ».

« Pas d’aggravatio­n du risque inondation »

Autre point mis en cause : l’absence d’une étude de dangers. « Selon la réglementa­tion, explique TPM, ce projet n’est pas concerné par une telle étude puisque ce n’est pas un aménagemen­t hydrauliqu­e stricto sensu ». Enfin, sur la réserve du commissair­e enquêteur qui n’aurait pas été levée : « Nous avons apporté des réponses à la suite de l’enquête publique. Et ces réponses sont prises en compte dans l’arrêté préfectora­l ».

Sur le fond, affirment les services de la métropole, « le projet n’aggrave en rien le risque inondation par rapport à la situation actuelle ». Et d’expliquer : « Quand on imperméabi­lise les sols, on calcule le besoin en bassin de rétention. Et les   m³ de bassins prévus sont dimensionn­és pour prendre en charge les écoulement­s des eaux de façon supérieure à l’imperméabi­lisation ». En outre, la Métropole, qui assure la compétence Gemapi (), indique qu’elle va lancer « une étude sur tous les points sensibles du territoire, et le Faveyrolle en fait partie. La question de la taille de l’exutoire sera a priori traitée dans ce cadre-là ». 1. Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondation­s

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