Hervé Stassinos : « J’ai très envie de continuer »
Sur TPM, Hervé Stassinos est le premier maire sortant à officialiser sa candidature aux municipales de 2020. Il met en avant son bilan et son envie
Ce n’était un secret pour personne : Hervé Stassinos, maire du Pradet va briguer un deuxième mandat. C’est le premier maire de la Métropole qui officialise et annonce sa candidature (avec les étiquettes LR, UDI et « majorité métropolitaine »).
Qu’est ce qui vous donne envie de vous présenter à un second mandat ? Je me représente parce que j’ai un bilan solide et parce que je sens le soutien de la population. J’ai très envie de continuer à gérer la commune. En , les Pradétans m’ont fait confiance. Depuis, j’ai fait tout ce que je pouvais pour Le Pradet et je suis très fier de mon bilan. On a changé la ville et ce qui me pousse à me présenter, c’est qu’il reste beaucoup de choses à faire.
Vous êtes le premier maire de TPM à déclarer votre candidature, pourquoi le faire maintenant ? La campagne va être courte. Il y a une activité communale assez forte en janvier-février. Par ailleurs pas mal de candidats sont déjà déclarés sur la commune. Je me suis dit que c’était le bon moment pour répondre à tous les Pradétans qui me demandent si je me représente.
Avoir été mis en minorité lors du dernier conseil municipal a aussi été un déclencheur ? Non pas du tout. C’était prévu depuis très longtemps.
Qu’allez-vous mettre en avant pour faire campagne ? L’argument principal pour un maire sortant, c’est son bilan. Et mon bilan est solide. On a réalisé des projets structurants pour la commune.
Au-delà d’affirmer que votre bilan est bon, quels sont les éléments dont vous êtes fier ? Je pense à la gestion financière de la commune. Je ne suis pas sûr que tout le monde soit sensible à ça, mais, dans des conditions compliquées avec la baisse de dotations de l’Etat, j’ai réussi à ne pas faire monter les taux des impôts et j’ai divisé la dette par deux en un mandat… tout en continuant à investir. Ce n’est pas forcément quelque chose de visible mais c’est important. Je suis aussi fier de la proximité qu’on a mise en place avec par exemple le budget participatif ou les permanences dans les quartiers. Je pense aussi à la modernisation des procédures administratives. Tout est désormais électronique. On a gagné en efficacité en réduisant la masse de papier utilisée par la mairie. Je ne connais personne qui voudrait revenir en arrière.
Donc selon vous, le bilan Stassinos, ça ne se limite pas au Mondial de la moule et à la Fête de la bière… Non, ce n’est pas tout ! Mais c’est important quand même parce que ce sont des choses qui marquent. C’était des prises de risques pour animer la commune hors saison. Alors bien sûr ces animations marqueront le bilan parce que notre centre-ville n’a jamais été aussi vivant et ça participe à l’attractivité de la commune.
A contrario, avez-vous des regrets ? Ni regret ni remord. Moi je suis un optimiste qui regarde toujours devant. J’avance, je suis dans l’action et dans l’avenir.
À titre personnel, qu’est-ce que ça a changé en vous d’être maire ? Bien sûr ça prend pas mal de temps, mais ce que je retiens surtout c’est qu’en tant que maire, on découvre des choses et on rencontre des gens qu’on aurait jamais croisés autrement. Ce que j’ai découvert aussi, c’est que, quand on est maire, on ne fait plus de politique de façon idéologique. On ne peut pas gérer sa commune avec des idées politiques. J’ai des convictions, elles sont connues et je les assume, mais je me suis rendu compte que sur un mandat, elles ont au final assez peu d’importance. Au quotidien, je ne me demande pas si je suis de droite, du centre ou de gauche. Je gère la commune en bon père de famille. Ce qui m’a surpris aussi, c’est la violence des attaques personnelles et publiques. Parfois, ça impacte un peu la famille et ça je ne m’y ferais jamais. D’ailleurs je constate que ça ne plaît pas non plus aux Pradétans. Ils rejettent l’agressivité.
Quels vont être les grands axes de votre projet pour un