Michel Durbano impatient de recevoir les analyses sur les odeurs de la centrale d’enrobage
Balancetonpou a été initié par un collectif de mamans de l’école maternelle Éliette-Santoni à La Garde. Il s’agit d’une action anti-poux qui a pour objectif d’éradiquer l’infestation en agissant collectivement. À grand renfort de réseaux sociaux, de flyers et de temps passé à les distribuer dans les différentes écoles, le message semble passer dans la commune. Le principe est simple : aucun produit ni aucune vente ne sont demandés dans ce projet, uniquement le bon sens des familles pour traiter la tête de leurs enfants tous ensemble à la même date ! Grâce en partie à la mairie et aux bénévoles, le collectif a pu imprimer des affichettes pour que les élèves de chaque établissement puissent le coller dans son cahier de liaison. L’action se déroule en 3 étapes : La première est d’informer autour de soi car il ne s’agit pas d’un sujet tabou. La deuxième est de contrôler les têtes de toute la famille la veille de la date de l’action et la troisième consiste à traiter toute la famille le jour J. La seule condition effectuer le traitement le samedi 11 janvier et renouveler le traitement 7 jours plus tard, temps nécessaire aux lentes pour éclore. « Nous souhaitons éliminer au maximum la prolifération des poux qui nous empoisonnent la vie. Certaines mamans ont un “budget poux” de 80 euros par mois ! Ce n’est plus possible.
Nous aimerions que cette action soit prise au sérieux et qu’un maximum de parents jouent le jeu pour le bien de tous », précise Audrey Marssi une des mamans déléguées de l’école Éliette Santoni. La phase 1 qui consiste à informer est lancée. La phase 2 est donc prévue pour le 11 janvier 2020. « À plusieurs reprises, les émanations de la centrale d’enrobage SVCR ont incommodé les riverains de cette usine », écrit Michel Durbano, candidat à la mairie de La Garde dans une lettre ouverte adressée au préfet. « Odeurs fortes, yeux rouges, migraines, nombreux sont les Gardéens qui m’ont interpellé sur cette nuisance qui les inquiète au plus au point. Comme toute la population, je m’étonne que personne ne puisse encore publier les résultats des analyses réalisées il y a trois mois ! Ce manque de transparence contribue à alimenter les rumeurs les plus folles et les angoisses de toutes les familles proches de la centrale. La présence régulière de ces fumées opaques et acres impose que vos services
répondent rapidement aux interrogations légitimes de toute une population. »