Le Pen relaxé pour ses propos liant « faits divers » et « immigrés »
Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé hier l’ancien président du FN Jean-Marie Le Pen, poursuivi par SOS Racisme pour avoir dit en sur RTL que « % des faits divers ont à leur origine soit un immigré soit une personne d’origine immigrée » . La représentante du parquet avait soutenu la position de l’association, en réclamant jours-amende à (soit d’amende). « L’infraction n’est pas constituée » , a au contraire estimé le tribunal. « Les personnes immigrées ou “d’origine immigrée” » , « ne constituent pas un groupe [...], ces personnes pouvant être françaises et n’ayant donc pas pour point commun leur non-appartenance à la nation française » , a-t-il jugé.