Var-Matin (Grand Toulon)

Repris sur le fil, le Sporting n’y arrive toujours pas (1-1)

Alors que le Sporting se dirigeait vers son premier succès de la saison, une main non sifflée par l’arbitre a débouché sur l’égalisatio­n lyonnaise. Cruel, une fois de plus...

- VINCENT WATTECAMPS

Un but d’entrée de jeu, un penalty arrêté par Andréani dans la foulée, une expulsion lyonnaise vingt minutes plus tard... Pour la première fois de la saison, les circonstan­ces de jeu ont souri aux Toulonnais. Enfin presque. Car il semble bien que rien, vraiment rien, ne leur sera offert pour leur retour en National... Alors que le Sporting se dirigeait vers sa première victoire – méritée – de la saison, M. Paradis oubliait de siffler une main de Gradai aux abords de la surface toulonnais­e. Hachi profitait du flottement dans la défense varoise pour adresser un centre, détourné par Barbier, dans la surface. Plus prompt, Ezikian ne se privait pas d’égaliser (1-1, 81e). Grosse colère de Zvunka, qui était expulsé. Et un nouveau coup derrière la cabasse pour la bande à Moulet. Qui ne méritait pas ça tant elle a fait preuve d’envie et d’esprit d’entreprise durant une grosse heure.

« Franchemen­t, on a fait le boulot »

« Franchemen­t, on a fait le boulot, pestait Mathieu Barbier à l’issue de la rencontre. On était présent dans l’envie, dans l’agressivit­é, dans le jeu aussi... Exactement ce que souhaitait le coach. Mais sur la main, on arrête de jouer. Et voilà... » De quoi regretter les ballons de 2- 0 gâchés par Gomis, trop personnel d’abord (45e), imprécis ensuite alors qu’il était seul face au but ( 46e). Ou la frappe de Pioton, sortie par

Hautbois (61e). De quoi regretter aussi d’avoir laissé, à partir de l’heure de jeu, le ballon aux hommes de Laurent Roussey. Les Lyonnais, bons dans la constructi­on mais inoffensif­s à partir des 35 mètres des buts d’Andréani, n’en demandaien­t pas tant. Car ils avaient longtemps souffert jusque-là. En place, présents à la récupérati­on et avec le souci de construire, les Toulonnais étaient ainsi les premiers à se mettre en évidence. Et faisaient mouche d’entrée. Parti à la limite du hors-jeu, Delgado était à la conclusion d’une action d’école initiée par Zouaoui et Gomis, dont le centre parfait trouvait la tête de l’avant-centre (1-0, 10e). Imparable. Un début en fanfare qui n’empêchait pas la fausse note. Sur l’engagement ou presque, N’Diaye lançait Ezikian dans la profondeur. La défense toulonnais­e prise à revers, Andréani était contraint de concéder le penalty... Mais le portier toulonnais, impérial depuis le début de saison, plongeait du bon côté pour sortir la frappe de Pierre- Charles (12e). Bénis des dieux, à ce moment-là, mais surtout concernés sur chaque ballon, les coéquipier­s de Sahnoune avaient le mérite de relever la tête après l’égalisatio­n lyonnaise. Le siège des buts de Hautbois ne donnait rien, malgré une ou deux situations chaudes. Une fois de plus, le Sporting devait se contenter du nul. Alors que jamais, depuis le début de saison, il ne méritait autant la victoire...

 ?? (Photos Laurent Martinat) ?? Malgré l’arrêt d’Andréani sur le penalty de Pierre- Charles, les Toulonnais ont dû concéder le match nul après une grossière faute de main lyonnaise « oubliée » par l’arbitre.
(Photos Laurent Martinat) Malgré l’arrêt d’Andréani sur le penalty de Pierre- Charles, les Toulonnais ont dû concéder le match nul après une grossière faute de main lyonnaise « oubliée » par l’arbitre.

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