Var-Matin (Grand Toulon)

Etrillard : « Notre objectif est de finir premier »

- P. M.

Anthony Etrillard, qui souffrait d’un coup reçu à l’épaule, a pu se rétablir tranquille­ment avant de reprendre du service. Il est donc du voyage en Angleterre, une nation qui ne lui a jamais trop réussi depuis le début de sa carrière, que ce soit avec Toulon ou Bayonne. Le talonneur toulonnais ne serait d’ailleurs pas fâché si cette tendance s’inversait dès ce soir. Pour ce match retour, ce sera une tout autre paire de manches. Les hommes de Collazo sont avertis. Declan Kidney, le manager des London Irish, espère que ses hommes, dont certains avaient été laissés au repos pour le déplacemen­t à Mayol, sauront relever le défi physique.

« On est prévenu. On sait à quoi s’attendre ce week

end » réplique sobrement, jeudi, la tête de pont du pack varois. Le talon sait que cette sortie à Reading ne sera pas une partie de plaisir. Le succès n’en serait que plus beau. « Ce genre de déplacemen­t est toujours compliqué. À l’aller, leur coach avait fait tourner. Cette fois, pour nous recevoir, il va changer quelques mecs. On ignore l’état d’esprit qu’ils vont afficher. On sait en revanche qu’ils vont essayer de répondre au défi physique, comme on l’a fait à Mayol la semaine dernière. »

Invaincus depuis le 19 octobre, les Toulonnais, avec 5 victoires et un nul, espèrent bien rester sur cette dynamique. Etrillard le premier.

« Ce serait important de conserver cette invincibil­ité. À nous de réaliser un gros match là-bas. Si nous y parvenons, ça nous préparerai­t bien pour le match à venir contre Clermont ».

S’il parvenait à signer un quatrième succès consécutif dans cette compétitio­n européenne, Toulon aurait un grand pied en quart de finale. « Notre objectif est simple, à nous de valider le plus rapidement possible la qualif, tranche le successeur

de Guilhem Guirado. « On veut recevoir un quart à la maison. On vise la place de premier de la poule. On n’a pas trop le droit à l’erreur. Pour cela, il faut gagner. »

Les données sont simples. La tâche, elle, est plus compliquée...

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Pour le talonneur, l’équation est simple : « Pas le droit à l’erreur » .

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