Var-Matin (Grand Toulon)

La belle bûche des pâtissiers du lycée Anne-Sophie Pic

- M. SK.

Ambiance décontract­ée mais studieuse vendredi après midi, dans le laboratoir­e de pâtisserie du lycée Anne-Sophie Pic. Pour confronter ses élèves de première année en « certificat d’aptitude profession­nelle pâtisserie », aux exigences du métier, Gilles Ney, professeur en la matière, y avait invité Jérôme Ponthonier, un ancien élève. Avec son frère Joël, ils dirigent actuelleme­nt trois enseignes. Au Cannet des Maures, à Brignoles et à Sainte Maxime. L’insoucianc­e et le franc-parler des adolescent­s, accompagna­ient la courtoisie et le sérieux des apprentis pâtissiers, soucieux de ne pas perdre une miette des conseils, tours de main et petits secrets du profession­nel.

Un métier d’art

Jérôme Ponthonier rappelait qu’il avait été formé par M. Ney il y a quinze ans. Précisant qu’il avait fait une mention complément­aire pâtisserie au Centre de formation des apprentis du Beausset, avec le maître d’apprentiss­age Thierry Morin, Jérôme Ponthonier élevait un peu la voix en regardant ses apprenants : « La pâtisserie c’est un beau métier. C’est aussi un art qui exige de la rigueur, de la passion, de l’imaginatio­n. » Le professeur Ney acquiesçai­t et complétait : « Dans cette section il y a huit filles et trois garçons. La première année de pâtisserie c’est l’acquisitio­n des bases. Ponctualit­é, politesse, savoir être, attention, sérieux et motivation. Habituelle­ment on travaille avec des doses de dînettes. Aujourd’hui pour réaliser nos bûches on a préparé un biscuit de deux kilos. Quarante oeufs !

 ??  ?? « La pâtisserie c’est mon choix, explique Océane,  ans. Aujourd’hui, avec Jérôme Ponthonier, on a découvert d’autres exigences du métier et travaillé des quantités beaucoup plus importante­s. Il nous montre comment il fait, nous conseille. Plus tard j’aimerais avoir une boulangeri­e-pâtisserie avec mon frère, qui est compagnon boulanger du tour de France. » « Mon père est chocolatie­r, toute la famille est dans le chocolat, précise Yann,  ans. Pour moi c’est un choix naturel. Au contact de profession­nels on se rend compte de leurs exigences. Ce n’est plus l’école...»
« La pâtisserie c’est mon choix, explique Océane,  ans. Aujourd’hui, avec Jérôme Ponthonier, on a découvert d’autres exigences du métier et travaillé des quantités beaucoup plus importante­s. Il nous montre comment il fait, nous conseille. Plus tard j’aimerais avoir une boulangeri­e-pâtisserie avec mon frère, qui est compagnon boulanger du tour de France. » « Mon père est chocolatie­r, toute la famille est dans le chocolat, précise Yann,  ans. Pour moi c’est un choix naturel. Au contact de profession­nels on se rend compte de leurs exigences. Ce n’est plus l’école...»
 ?? (Photos M. Sk.) ?? L’insoucianc­e des adolescent­s mais surtout le sérieux et la motivation d’apprentis pâtissiers au contact du profession­nel Jérôme Ponthonier (à gauche).
(Photos M. Sk.) L’insoucianc­e des adolescent­s mais surtout le sérieux et la motivation d’apprentis pâtissiers au contact du profession­nel Jérôme Ponthonier (à gauche).

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