Les conteneurs à vêtements sont-ils victimes de leur succès ?
Sur proposition d’une lectrice de Var-matin, notre intérêt s’est porté sur les conteneurs à vêtements usagés à Hyères. Chacun aura pu remarquer que ceux-ci débordent parfois, rendant impossible leur utilisation par des personnes souhaitant se défaire de leurs habits. « Et que dire de l’image que cela véhicule pour la ville ? », pose cette habitante du centre-ville. Les dépôts de sacs aux abords des colonnes de récupération de textile ne sont pas du meilleur effet, c’est indubitable. La ville d’Hyères le reconnaît, ayant identifié des conteneurs en particulier et plus particulièrement durant l’été 2019.
Exploitation gratuite par convention
L’exploitation de ces équipements (pose, entretien et remplacement éventuel des colonnes, ramassage des collectes) est réalisée gratuitement par la société Écotextile. La ville d’Hyères est l’une des 1 500 collectivités à avoir passé une convention avec cette entreprise basée à Appilly (Oise), forte d’une expérience de 60 ans (ex-Framimex). L’intérêt d’une collecte textile par points d’apport volontaire permet aux collectivités de détourner des ordures ménagères 6 à 7 kg de textiles par habitant et par an, selon l’entreprise Écotextile. Ces kilos qui échappent à l’incinération ou à l’enfouissement, sont des charges en moins pour les collectivités. En contrepartie de la prestation de service, il est légitime pour les collectivités d’attendre un ramassage régulier. C’est là où le bât blesse parfois, malgré les outils dont dispose le prestataire : un service informatisé de ramassage qui doit théoriquement optimiser la fréquence des tournées. Les collectivités peuvent aussi recevoir les volumes collectés au cours de chaque passage sur chacun des points. Écotextile s’engage aussi à faire intervenir son service nettoyage dans les 24 h quand des dégradations sont constatées. Un numéro Azur, indiqué sur chaque conteneur, permet aux usagers de prévenir la société en cas d’apport exceptionnel. Le territoire de la commune d’Hyères comprend 17 de ces colonnes de récupération de textile : 7 en centre-ville, 5 dans les quartiers périphériques, 3 dans les fractions littorales et 2 sur le site de la déchèterie.
TPM lance une mise en concurrence
Au 1er janvier 2017, la gestion de ces dispositifs a été transférée à TPM (transfert de la compétence « déchets ménagers et assimilés »). La ville a donc informé la direction « collecte et traitements des déchets » de la Métropole
de cette difficulté de ramassage. TPM indique que le SITTOMAT (syndicat de transport des ordures ménagères) est en train de lancer un appel à projets pour mettre en concurrence l’exploitation de ces colonnes de récupération, sur l’ensemble de son aire. L’objectif consiste à uniformiser le mode de gestion de ces dispositifs tout en améliorant le rythme de collecte, l’entretien des sites d’implantation et la réactivité sur les problématiques de débordement et de vandalisme. Cet appel à projets présente également l’occasion d’étudier l’intérêt d’augmenter le parc de colonnes pour accroître les tonnages récupérés, « déjà excellents aujourd’hui et qui attestent du succès de ces points d’apport volontaire », indique la ville d’Hyères.
libre accès. De an à ans sous la surveillance des parents. - Ateliers créatifs et pédagogiques, gratuits, jusqu’au vendredi décembre, tous les mercredis, samedis et dimanches. - Chalet du Père Noël, jusqu’au vendredi décembre, les lundis, mardis, jeudis et vendredis de h à h ; les mercredis, samedis et dimanches de h à h. Les enfants pourront se faire photographier dans un cadre féerique en présence du Père Noël.