Var-Matin (Grand Toulon)

Un troisième candidat brigue le fauteuil de maire

À la tête d’une liste intitulée La Valette en action, le chef de file de La République en Marche dans la commune annonce sa candidatur­e

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Pourquoi vous présentezv­ous à l’élection municipale ? À La Valette, la vie est plutôt agréable, mais il y a des problèmes qui gâchent la vie de tout le monde. En particulie­r la circulatio­n et son corollaire, la pollution. Il y a ensuite un gros problème de multiplica­tion de projets immobilier­s. Je constate aussi que face à l’urgence climatique, très peu de choses ont été engagées à La Valette. Enfin, je suis accompagné par des parents d’élèves qui s’inquiètent d’un gros problème concernant les écoles.

Quel problème ? La mairie compte démolir et reconstrui­re les écoles de centre-ville (Ferry, Villon et Anatole-France). Pendant deux ans, les gamins vont être transbahut­és dans deux autres établissem­ents, Pierre-de-Ronsard et Marcel-Pagnol. ça va poser d’énormes problèmes de scolarisat­ion et de circulatio­n. Nous pensons qu’il faut rénover ces écoles, mais qu’il faut d’abord construire une nouvelle école dans les quartiers sud pour absorber leur population. Ensuite il faudra repenser les écoles du centre-ville en les adaptant à la population actuelle.

Vous êtes animateur La République en Marche sur la commune, votre liste est-elle LREM ? Non, sur les  colistiers,  % sont LREM. Le reste vient de la gauche – on est d’ailleurs soutenu par le groupe de gauche du conseil municipal –, de la droite ou des milieux écologiste­s. Je me considère d’ailleurs comme représenta­nt de la branche écologie d’En Marche.

Guillaume Robaa était référent LREM et chef de file de l’opposition à la Valette mais a choisi de soutenir Thierry Albertini en cours de mandat. Quel commentair­e vous inspire cette décision ? Il a les mêmes idées que nous, mais a fait un choix d’amitié.

Quelles sont vos propositio­ns pour La Valette ? Le premier axe de campagne sera d’améliorer la circulatio­n. Il faut prendre ce problème à bras-le-corps. On a un dossier ambitieux qu’on souhaite présenter prochainem­ent à l’échelle de la métropole. On a une vision très large du problème.

Vous voulez aussi parler d’environnem­ent… Oui, il faut stopper la course au béton. Il y a une recrudesce­nce des permis de construire et on tente de dissimuler aux Valettois certains projets d’envergure comme   m supplément­aires aux Fourches. Il y a d’autres projets puisque la mairie a demandé à l’établissem­ent foncier public de racheter des terrains. La Valette n’a pas vocation à devenir la cité-dortoir de Toulon. On veut mettre en place une police municipale environnem­entale pour lutter contre les dépôts sauvages et inciter davantage au tri.

Avec votre associatio­n La Valette Verte vous vous inquiétez régulièrem­ent du niveau de pollution atmosphéri­que, on imagine que vous comptez aussi en parler… Aujourd’hui, on sait que près des axes routiers, on est entre deux et trois fois les normes de l’OMS concernant les particules fines. Ce n’est pas irréversib­le, mais il faut mettre les grands moyens. On parlera plus tard du transport, mais on peut déjà dire que nous voulons planter   arbres supplément­aires sur la Valette et créer une miniforêt urbaine, revégétali­ser les places et créer un parc en centrevill­e.

Coté animations, vous avez aussi des propositio­ns ? Les guinguette­s ont été des réussites. L’objectif, c’est de continuer en proposant des animations destinées à tous et dans tous les quartiers. On a envie de créer des animations liées à l’histoire, comme une grande fête de la fraise et de la violette. On réfléchit aussi à une autre animation sur le thème gallo-romain. On veut aussi une animation d’été qui s’appellera «La Valette plage» avec du sable, des piscines et des transats.

Quel regard portez-vous sur le mandat qui se termine ? C’est un mandat à deux maires, mais ils ont été élus ensemble il y a  ans. Ils ont des caractères différents mais ils ont tout voté ensemble et ont construit La Valette ensemble. Aujourd’hui, Thierry Albertini se rend compte que c’est allé trop loin et dit qu’il n’avait pas le choix, mais c’est une posture électorale. Personne ne l’obligeait. S’il n’était pas d’accord, il n’avait qu’à démissionn­er. La différence entre les deux, c’est que Madame Hummel savait défendre sa commune. Or aujourd’hui, le maire multiplie les permis de construire pour tenter de plaire au président de la métropole. Madame Hummel doit être assez écoeurée de l’inélégance qui consiste aujourd’hui à parler d’elle simplement comme conseillèr­e municipale à la bibliothèq­ue.

À propos de la Métropole, que pensez-vous des relations entre TPM et la commune ? TPM c’est une chance, mais on n’en profite pas. La Valette ne retire rien de la métropole. On devrait avoir plus d’investisse­ment de TPM pour résoudre les problèmes de La Valette. Si je reviens à la circulatio­n, je constate que  millions vont être débloqués pour la corniche Tamaris à La Seyne, mais rien pour La Valette. Il n’y a pas de grand projet.

Depuis que la rumeur de votre candidatur­e court dans La Valette, elle est critiquée sur le thème que vous n’habitez pas à La Valette, mais à Hyères. Qu’y répondez-vous ? Je vis du matin au soir à La Valette. J’y suis de  heures du matin à  h le soir. J’y travaille, j’y mange, mon docteur est à La Valette, mon coiffeur est à La Valette... Je dors à Hyères, c’est tout. Mais je paye des impôts à La Valette et mon

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