L’heure du choix pour les lycéens avec Parcoursup
Choisir la bonne voie n’est pas évident pour tout le monde. Heureusement, lycées et conseillers d’orientations sont là pour aider les jeunes à se poser les bonnes questions
Nous y sommes. La saison a commencé. La plateforme d’orientation Parcoursup a ouvert la formulation des voeux le 22 janvier dernier. De quoi en stresser plus d’un. Et pourtant… « Parcoursup n’est qu’un site internet qui permet de choisir sa formation. Il n’y a pas de quoi en faire une montagne », lance Nathalie Cacherou, conseillère d’orientation libérale. Avant d’ajouter : « Du moins, si la personne a travaillé en amont. » Connaître ses centres d’intérêt, ses valeurs, ses envies, mais aussi ses capacités fait partie de ce travail. « Il faut que le jeune se pose la question : Qui suis-je ? Dès qu’il aura la réponse, son projet d’orientation viendra naturellement. Mais cela peut prendre du temps », précise la conseillère. Un temps désormais compté. Les lycéens ont jusqu’au 12 mars pour formuler leurs voeux et jusqu’au 2 avril pour terminer leur dossier.
L’importance de l’accompagnement
Pour éviter cette panique, Nathalie Cacherou met un point d’honneur à l’accompagnement. « Il faut aider ces jeunes à faire leur choix. Il ne faut pas leur imposer une école, mais les faire réfléchir sur ce qu’ils souhaitent faire. Peu
importe que ce soit un conseiller d’orientation ou les parents. Il faut les guider pour les rendre autonomes », insiste-t-elle. Une démarche qui pousse donc le jeune à réfléchir, chercher, s’informer et choisir. Quel métier, quel environnement professionnel, quelle représentation du métier… Autant de questions auxquelles il faut répondre. Sans quoi, il est facile de se perdre dans les milliers de formations disponibles partout en France. Surtout si la décision est prise à la dernière minute.
« Il faut anticiper »
« Généralement, si le jeune formule ses voeux au dernier moment sans y avoir réfléchi, il a de fortes chances de se tromper. Il risque de ne pas aimer sa formation souligne la professionnelle. Et pour éviter cette situation, il n’y a qu’une solution : « Il faut anticiper ce choix. Dès la seconde ou la première, le jeune doit se poser des questions. Il n’y a que comme ça que l’on peut appréhender l’orientation sereinement. Il faut dédramatiser Parcoursup. » Avoir un objectif professionnel peut également avoir des effets
sur la scolarité du lycéen. « J’ai souvent affaire à des élèves qui ont des résultats parfois moyens et qui, une fois leur but trouvé, reprennent confiance en eux. Ils s’investissent plus dans leur travail et reprennent le goût des études. Cela se traduit généralement par une hausse des résultats scolaires. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas baser sa recherche de », formation uniquement sur ce critère
», souligne la conseillère.
« Tout est sur Internet »
Avec cette approche, la vision de l’orientation évolue. « En me basant sur la personnalité du lycéen, j’ouvre les champs des possibles. Ce n’est qu’avec le temps que nous affinons le projet d’étude », complète-t-elle. Et pour rassurer les retardataires, elle ajoute : « Les conseillers d’orientation ne sont pas indispensables. Il suffit de bien chercher. Tout est sur internet. Si les parents et les jeunes s’investissent dans ce projet, cela aboutira. » Pour ceux qui sont toujours en quête d’informations, plusieurs sites internet spécialisés existent, notamment celui de l’ONISEP ou du média
l’Étudiant. Quant à Parcoursup, rien ne va plus, faites vos voeux !
Nathalie Cacherou propose ses services à domicile sur Toulon et les alentours. Elle facture 50 euros de l’heure. Plus d’information sur www.nathaliecacherou-consultante.com ou au 06 83 49 81 04.