Var-Matin (Grand Toulon)

Boudjellal toujours d’attaque

Faisant jeu égal avec Dunkerque, leader du championna­t, le Sporting club de Toulon s’est finalement incliné hier soir. Comme trop souvent cette saison...

- VINCENT WATTECAMPS

Six recrues alignées d’entrée (Philippe, Muyumba, Ranieri, Di Santantoni­o, Sylla, Etcheverri­a), un invité de marque (lire ci-dessous) ,unadversai­re leader au coup d’envoi... Tous les ingrédient­s étaient réunis hier pour une drôle de soirée à Bon-Rencontre. Et, comme souvent depuis le début de saison, elle l’a été. Tout en se finissant, comme d’habitude, par une défaite toulonnais­e... Pourtant, que reprocher aux hommes de Victor Zvunka ? Face à un cador du championna­t National, le Sporting a longtemps fait jeu égal, ne s’inclinant que sur un penalty litigieux de M. Bayo, pour une faute d’Ouasfane sur Boudaud (71e).

Rien d’une lanterne rouge

Pourtant, pendant plus d’une heure, le SCT a, comme face au Red Star il y a trois semaines, démontré qu’il n’avait de lanterne rouge que le nom. L’apport des recrues, notamment Sylla et Di Santantoni­o, a donné au collectif une puissance et une sérénité qu’il n’avait pas jusque-là. Insuffisan­t toutefois pour se sortir de la panade. Malédictio­n ? Manque de chance ? Qu’importe, le résultat est le même et les efforts toulonnais n’ont une nouvelle fois pas été récompensé­s. Ce n’est pourtant pas faute d’essayer. Ech-Chergui, dès la deuxième minute, donnait le premier frisson des dix-huit mètres. Maraval s’interposai­t en deux temps (2e). Le Sporting, bien en place, donnait donc le “la”. La sortie sur blessure d’Ech-Chergui (entorse à la cheville, 28e) et le reposition­nement de Ranieri en meneur de jeu permettaie­nt même aux Varois, un temps bousculés, de mieux terminer la mi-temps. Mais Gomis (34e) puis Sylla (36e) effectuaie­nt les mauvais choix aux abords de la surface de réparation nordiste.

Sylla, toujours lui, croyait même avoir marqué en force après un corner de Ranieri, mais Philippe était sanctionné d’une obstructio­n sur Maraval (45e).

Un penalty assassin

Et les Dunkerquoi­s dans tout ça ? Parfois pressants, mais peu dangereux, ils faisaient parler leur puissance pour contrer la technique toulonnais­e. Goteni forçait Andréani à l’arrêt (32e) et, dans la continuité, il fallait le pied de Di Santantoni­o pour empêcher le tir de Calant de finir au fond des buts, mais c’était à peu près tout. La pause ne changeait rien à la physionomi­e de la rencontre. Les Azur et Or, par un jeu simple en une touche de balle, tentaient de contourner le bloc nordiste mais manquaient de précision dans les derniers mètres. Et quand l’action allait à son terme, Philippe était hors jeu (61e)... Comme dans un mauvais rêve, le scénario de Bourgen-Bresse, de Laval, du Red Star et de tant d’autres finissait alors par se répéter. Boudaud, à l’expérience, obtenait un penalty très généreux. De quoi enflammer Bon Rencontre, et contraindr­e l’arbitre à interrompr­e la rencontre quelques minutes. Ah, si Muyumba, bien servi par Philippe, ne s’était pas heurté à Maraval (72e)... Et si, et si, et si...

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(Photos Luc Boutria/Frank Muller) Malgré une pelouse de Bon Rencontre propice au beau jeu, les Toulonnais trouvé la faille pour battre le leader dunkerquoi­s. (ici Di Santantoni­o) n’ont pas
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