Philippe Le Sausse
A ans, Samir Ben Mihoub est le benjamin des prétendants au fauteuil de maire. Avec Patrice Bessone et Dorian Munoz, il fait aussi partie de la (petite) caste de ceux qui se présentent pour la première fois au suffrage universel. Non politisé, cofondateur de l’association Univers-Cité de tutorat scolaire et de soutien aux jeunes entrepreneurs, Samir Ben Mihoub dit vouloir redonner « fierté et ambition » à la ville. Cet enfant du quartier Berthe est aussi le premier candidat d’origine maghrébine de l’histoire seynoise.
A la tête de l’auto-école du même nom, Patrice Bessone, ans, aimerait prendre le volant de la ville. Pilotant une liste « citoyenne », il a jusque-là refusé les mains tendues des « actuels et des revenants ». Celui qui se veut « libre des appareils politiques » l’est aussi, par contre, des militants et de la force de frappe qui va avec. Les grands thémes de sa campagne : la jeunesse, l'économie et la sécurité. Et tenter de convaincre qu’un président de syndicat d’exploitants d’auto-écoles est à même de défendre les dossiers seynois à la TPM.
Après Marc Vuillemot, Nathalie Bicais, ans, est la candidate la plus expérimentée. Elue depuis , déjà tête de liste en , elle a voulu tenter l’union de la droite avec sa Coalition, pour augmenter ses chances de victoire. Elle n’y est parvenue qu’à moitié. Aux côtés du centriste Jean-Pierre Colin, celle qui est aussi conseillère départementale Les Républicains n’a de cesse d’attaquer le bilan du maire sortant jugé « catastrophique ». Elle mène, depuis un an et demi maintenant, une campagne aussi dynamique qu’offensive.
Cet ex-adjoint d’Arthur Paecht a longtemps espéré l’investiture LREM, avant de se rabattre sur celle d’Agir, parti du ministre de la Culture. Entouré d’anciens élus du centre et de la droite, Serge Daninos, ans, fustige les listes de sa famille politique qui accueillent des transfuges du FN, raison pour laquelle il refuse de s’allier. Un « pôle "femmes - mères - enfants" pour permettre d’accoucher à nouveau à La Seyne » est l’une des promesses de campagne de ce chef d’entreprise hyperactif, dont le réseau dépasse les frontières de La Seyne.
Dernier arrivé sur la ligne de départ, une incertitude plane encore sur sa présence à l’arrivée. « L’important, ce n’est pas moi, ce sont les idées que je porte », martèle Philippe Le Sausse, ans. Et notamment celles qui concernent le domaine maritime qu’il est un des rares candidats à bien connaître, pour y avoir toujours travaillé. Dans son catalogue d’idées, « Une cité de la mer » au coeur des Ateliers mécaniques figure en bonne place, tout comme… un tunnel sous le port. « C’est tout à fait faisable », répond cet ancien sousmarinier avec aplomb.