Débat, mode d’emploi
La tête de liste du Rassemblement national fait figure d’épouvantail pour les autres candidats, lesquels sont nombreux à parier, en off, qu’il virera en tête au soir du premier tour. Seynois depuis peu, Dorian Munoz a beau n’avoir que ans et axer l’essentiel de sa campagne sur l’insécurité, il fait incontestablement partie des favoris ; le RN réalisant, ces derniers scrutins, des scores toujours plus impressionnants. Preuve de son statut, la famille lepéniste a récemment dépêché le député européen Jordan Bardella pour haranguer ses troupes.
A ans, il a déjà connu une expérience d’élu local en aux côtés de Maurice Paul et d’un certain… Marc Vuillemot. Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, Luc Patentreger martèle qu’il ne s’alliera pas avec l’édile. S’il ne veut pas afficher d’encartés sur sa liste à sensibilité de gauche, ce docteur en médecine a le soutien d‘Europe écologie Les Verts, l’un de ses principaux atouts face à la candidature du maire sortant. En lutte ouverte contre l’urbanisation, Luc Patentreger croit dur comme fer (comme terre ?) en ses chances.
Sandra Torres, ans, se voyait comme le choix légitime des Républicains, dont elle est la référente locale depuis . Mais son parti s’est refusé à trancher entre sa candidature et celle de Nathalie Bicais, avec qui les relations sont fraîches. Farouche opposante à Marc Vuillemot, elle n’a pas hésité à « recruter » Virginie Sanchez, élue au Département avec l’étiquette FN, comme l’a fait Nathalie Bicais avec Damien Guttierez. Sa présentation de liste dans une salle pleine à craquer prouve, si besoin était, qu’elle ne manque pas de militants à ses côtés.
A ans, Marc Vuillemot avait assuré ne pas vouloir briguer un troisième mandat. Mais, faute de successeur naturel, les différents partis de gauche, moins EELV et la France insoumise, l’ont poussé à rempiler. Avec la difficulté de défendre un bilan quasi vierge de grande réalisation, mais toujours la même habileté et cette politique sociale qui le caractérise. Malgré un capital sympathie qui reste important auprès des Seynois, Marc Vuillemot apparaît fragilisé et se lance sans doute dans la plus difficile de ses trois campagnes.
A la Bourse du Travail ( avenue Gambetta), lundi février, à h.
Accueil du public à h, démarrage du débat à h, h fin du débat.
Animé par Philippe Courtois, rédacteur en chef de Var-matin.
Echanges retransmis en direct sur la page Facebook de Var-matin.
Ouvert au public dans la limite des places disponibles.
Compte rendu complet de la soirée le lendemain, mardi février, dans votre quotidien.