Les associations d’anciens combattants peinent à mobiliser les “jeunes anciens”
Pour beaucoup de nos concitoyens, les anciens combattants sont des personnes d’un âge respectable… alors que certains d’entre eux ont à peine 20 ans ! En effet, la majorité des soldats qui sont actuellement déployés en opération extérieure au Mali, sont des jeunes dont certains n’affichent même pas deux décennies. A leur retour de mission, - laquelle dure généralement six mois -, ils remplissent les conditions pour appartenir à une association d’anciens combattants. Pourtant, ils n’y adhèrent pas.
Un changement de nom envisagé
Est-ce le nom d’ “anciens combattants” qui les dérange, ou bien est-ce lié à une méconnaissance de ces associations d’entraide et de perpétuation du devoir de mémoire ? Toujours est-il qu’aujourd’hui, ces structures connaissent une baisse significative de leur nombre d’adhérents.
C’est ce qui a été confirmé il y a quelques jours lors de l’assemblée générale du comité de coordination des associations d’anciens combattants et victimes de guerre de La Seyne-SurMer, présidé par Michel Maréchal (1). Cette structure ne compte en effet plus que dix associations, du fait de la disparition de la section locale de la FNDIRP qui était présidée
(2) par Jacqueline Bonifay. La priorité pour les associations patriotiques est donc désormais d’inciter les jeunes à les rejoindre, et cela pourrait passer par un changement d’appellation d’anciens combattants en “vétérans”. 1. A laquelle participait le maire Marc Vuillemot, les élus Christian Pichard, Sandra Torres, Hélène Rigal. Mais aussi Patrick Ducheix, chef de la police municipale, et Patrick Faugere, chef de la Préparation militaire marine de La Seyne.
1. Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes.