Les engagements « verts » de l’aéroport
Les principales mesures annoncées par la Société des aéroports de la Côte d’Azur (Saca) pour réduire les émissions de gaz à effet de serre des avions sont :
Roulage au sol sur un seul réacteur.
Promotion du futur carburant labélisé durable.
Incitations financières. « Nous allons réduire les redevances d’atterrissage de à % pour les appareils éligibles, ceux qui produisent le moins de CO », a exposé le président du directoire de la Saca, Dominique Thillaud. Un répertoire international des performances et émissions des appareils par type et par motorisation permet de l’appliquer. Reste à obtenir l’agrément de l’Autorité régulatrice des transports (ART).
Efforts sur les engins, la clim… La société aéroportuaire souhaite aussi obtenir de l’État un abattement de l’éco-contribution collectée par les compagnies aériennes (elle est aujourd’hui de à euros et est ajoutée au tarif passager) en fonction du degré de neutralité carbone des aéroports. La Saca en bénéficierait.
Concernant l’infrastructure elle-même, après la mise en place de navettes passagers % électriques fin , la Saca annonce, pour la généralisation des contrats d’électricité verte, la suppression du gaz pour le chauffage et la climatisation, le passage à des véhicules et engins décarbonés, hybrides dans certains cas ou % électriques. Le plan s’étend jusqu’à pour des engins de piste spéciaux. Trois points de résistance au gasoil demeurent : la centrale électrique de secours, les véhicules des pompiers et les engins de déplacement des grosporteurs. Mais là encore, Dominique Thillaud promet une contre-mesure : l’absorption «avecdes plantations d’arbres sur place et à proximité immédiate de l’aéroport ». De à , une série de mesures s’ajoutent : extension du photovoltaïque sur les toitures, généralisation des bornes électriques d’alimentation des avions au sol, développement de la mobilité douce pour la desserte de l’aéroport et préparation de l’arrivée du carburant durable d’aviation.