Le nouveau statut raphaëlois
La démonstration de force du SRVVB au Pays d’Aix (1-3) ne fait que confirmer les progrès d’une jeune équipe de plus en plus ambitieuse. Et qui attend Cannes sans complexe
Forcément, du côté de la salle Pierre-Clère, certains se mettent à rêver. N’est-ce pas après avoir fini à la 7e place de la phase régulière, que les Raphaëloises sont devenues ensuite championnes de France en 2016 ? On parle de rêve, bien sûr, car Alexis Farjaudon comme Christine Girod vous font immédiatement redescendre sur terre.
« L’appétit vient en mangeant »
D’ailleurs, hier après-midi et moins de vingt-quatre heures après le convaincant succès du SRVVB à Aix Venelles (1-3), la présidente du club remettait l’église au
milieu du village : « C’est vrai que notre équipe a gagné en stabilité et n’a plus les trous d’air qu’elle connaissait par le passé, mais il faut déjà se dire que nous sommes loin d’avoir assuré les play-offs. Tous les matches que nous allons disputer jusqu’à la fin du championnat vont être déterminants ! »
Pour autant, Christine Girod ne boude pas son plaisir et reconnaît : « Cette saison, il y a vraiment un collectif, les filles jouent ensemble, ne baissent jamais les bras. Elles ont aussi progressé au service. Alors, forcément, l’appétit venant en mangeant, on devient de plus en plus gourmand ! Mais il va falloir se battre pour accrocher les playoffs. »
Se battre, comme elles l’ont fait ce vendredi soir à Venelles, où, malgré la perte du premier set (26-28), les partenaires de Lara Davidovic n’ont pas accusé le coup et, mieux, ont même pris l’ascendant sur leurs adversaires provençales.
Le test cannois
Une formidable récompense pour des joueuses frustrées une semaine plus tôt d’avoir frôlé d’aussi près l’exploit contre Mulhouse (2-3), considéré par de nombreux observateurs comme l’équipe la plus complète du championnat. Après le leader alsacien, c’est d’ailleurs le RC Cannes, autre prétendant déclaré au titre, qui évoluera samedi prochain salle Clère. Sans l’un de ses atouts majeurs, la centrale Myriam Kloster, opérée d’un doigt. L’occasion de mieux mesurer encore les progrès d’un groupe varois fortement bousculé à l’aller le 10 décembre dernier sur la Croisette (défaite 3-0). Mais ça, c’était avant, non ?