« Rien ne se fera avant »
Questions à Philippe Bega, direction générale de Constructa promotion et vente
Alors qu’une association soutenue par les riverains vous attaque devant le conseil d’État, espérezvous encore pouvoir convaincre que le projet de Bois sacré est un bon projet ? Évidemment. Le tribunal administratif nous a donné raison en : il a jugé qu’il n’y avait pas de souci avec la loi Littoral puisque le terrain était davantage construit de par les installations de Total qu’il ne le sera avec le projet. De plus, cela va permettre d’assainir une colline qui est très polluée.
Néanmoins, ce même tribunal avait retoqué le permis… Non, on a dû déposer une modification pour dévoyer certains de nos tuyaux sur d’autres terrains. Pour le reste, on a nous a donné raison sur tout.
Certains déplorent que là où il y a un bois, vous érigiez des immeubles… On se rend bien compte sur place qu’il n’y a pas de magie sur ce site, mais une friche industrielle polluée, dangereuse et livrée aux squatteurs. Nous, nous allons fabriquer de la valeur ajoutée, avec en plus un belvédère ouvert au public, une voirie refaite aux abords, et des espaces boisés classés qui demeureront.
Des arbres ont disparu ces derniers mois… Il s’agissait d’un défrichement réalisé sur prescription préfectorale pour la sécurité incendie !
Autant que possible, notre volonté est d’insérer notre programme entre les arbres, sur les cuves et les plates-formes.
Les riverains estiment que logements, c’est beaucoup… Avec la mairie, on a déjà amélioré le projet en divisant par deux la surface constructible, ramenée à m. On est fier aussi de fabriquer de la mixité avec % de logements sociaux. Et puis, n’oublions pas que Bois sacré, c’est aussi un projet sociétal à emplois !
Et un trafic automobile qui va augmenter… Nous allons construire un rond-point, élargir la voie et TPM devrait mettre en place un embarcadère de bateau-bus. Il n’y aura pas d’aggravation de la circulation.
Si vous gagnez devant le conseil d’État, les travaux débuteront-ils de suite ? Non, car notre projet a déjà dix ans. L’idée est de le mettre à jour, et de l’améliorer encore, notamment d’un point de vue environnemental. J’espère qu’on aura d’ailleurs la possibilité de retourner discuter avec les riverains. D’ailleurs, nous n’excluons pas de modifier à nouveau le permis, quitte à encore s’exposer à des attaques. C’est un projet haut de gamme, tout à fait exceptionnel et qui nous tient vraiment à coeur. Dans tous les cas, rien ne se fera avant .