Raymond Abrines candidat à un 3e mandat
Élu conseiller municipal en 2002, Raymond Abrines est devenu maire de La Farlède en 2008, avant d’être réélu en 2014. Comme beaucoup d’élus en place, il aura attendu la toute dernière ligne droite pour déclarer ses intentions concernant la prochaine mandature. À 77 ans, Raymond Abrines annonce donc qu’il brigue un troisième mandat. Le dernier, proclame sa profession de foi. Il explique ses motivations.
Pourquoi avez-vous décidé de vous représenter ?
Ma motivation, c’est de poursuivre le travail entrepris depuis plusieurs mandats, en terminant la mutation de notre commune, et particulièrement en achevant le projet de centralité, le nouveau groupe scolaire, dont le dossier a bien avancé, et l’écoquartier qui se situera juste à côté, quartier du Grand Vallat, et qui sera le symbole de la transition écologique.
Avec quelle étiquette et quelle équipe repartez-vous ?
Je pars sans étiquette même si je reste chez Les Républicains. Je pars avec une équipe légèrement renouvelée ; nous avons favorisé la continuité. Mais il y a des nouveaux venus, de nouvelles têtes pour rajeunir l’équipe et apporter des idées nouvelles. Quelques élus, dont des adjoints, nous quittent pour des convenances personnelles, mais je les remercie tous vivement pour le travail accompli.
Quelles sont vos priorités pour le mandat à venir ? On va insister sur des thématiques essentielles que sont la sécurité, l’environnement et l’intercommunalité. Les deux premiers thèmes sont ceux qui définissent les villes et villages où il fait bon vivre. Dans ce type de classement, La Farlède est première dans le département pour les communes de la même strate, et e toutes strates confondues. Nous sommes labélisables !
Et l’intercommunalité ?
Il y aura obligatoirement un renouvellement, une nouvelle gouvernance avec le départ de François Amat (). Et puis il y a la métropole juste à côté. Il faudra évaluer les avantages et les inconvénients et demander son avis à la population.
Quelques mots sur le bilan que vous défendez… Nous avons de très belles réalisations. Le projet de centralité entre dans sa deuxième phase : la grande place du marché, avec une large ouverture sur l’avenue de la République pour en finir avec le village-rue qu’on traverse sans s’y attarder. Il y aura des commerces, des habitations, des services… Nous avons aussi réalisé de nombreuses infrastructures sportives : le complexe Jacques Astier,
le boulodrome Eugène-Gueit, un city stade, une piste de roller hockey et un skate parc. Et puis aussi la maison de la jeunesse et des sports CharlesRodolphe. Tout ceci pour faire entrer la ville dans la modernité, tout en conservant les traditions : nous avons aussi entretenu le patrimoine de façon régulière, notamment les ruelles emblématiques, le moulin de la Capelle, le lavoir… Et nous avons embelli la commune avec des nouveaux espaces verts disséminés dans le village qui nous ont permis d’obtenir la deuxième fleur.
Des regrets ?
Peut-être de ne pas toujours obtenir le consensus… On fait du mieux qu’on peut et on a la conscience tranquille. Mais pas vraiment de regret : on a réalisé la totalité de nos engagements !
Aucun autre candidat ne s’est déclaré pour l’instant. Qu’est-ce que cela vous inspire ? Peut-être pas de la fierté, même si nous sommes passés avec % aux dernières élections. Mais nous avons un bon bilan. Peut-être que cela dissuade… Pour autant, j’en appelle à la population : votez pour appuyer notre légitimité.
Comment va s’organiser votre campagne ? Nous aurons trois réunions thématiques, les et février, et le mars et une grande réunion
() publique pour présenter la liste et le programme le mars à h à la salle des fêtes.
1- Le maire de Solliès-Toucas, François Amat, préside la communauté de communes de la Vallée du Gapeau et ne se représente pas. 2- Le 22 février à de 9 h à 12 h 30, à l’espace de la Capelle, sur la sécurité et la propreté. Le 29, même heure et même endroit sur l’urbanisme, l’environnement et le logement. Le 7 mars de 9 h à 12 h 30 à la salle des fêtes sur le commerce, les animations et la vie associative.