La sécurité et les incivilités
Samir Ben Mihoub :
« La sécurité fait partie de mes priorités, mais la vidéo protection n’est pas LA solution, il faut une coordination entre différents acteurs : la police de proximité, la brigade de l’environnement… Au centre-ville, la population a besoin d’être rassurée. J’entends donc mettre en place une brigade de la police municipale de nuit, ainsi qu’un poste de police l’été aux Sablettes. »
Patrice Bessone :
« La sécurité est un aspect important du tourisme. Le maire doit être le pivot du travail de collaboration entre la police nationale, la police municipale et la justice. Et il ne faut pas uniquement utiliser la vidéo pour sanctionner sans arrêt les automobilistes sur le stationnement mais on doit être capable de visionner en temps réel pour intervenir et amener plus de réconfort pour les Seynois. »
« Je parle beaucoup de sécurité... et j’assume totalement. À 17 h dans le centre-ville, vous l’avez le sentiment d’insécurité. Je souhaite une présence
Dorian Munoz :
24h/24 des policiers municipaux car la délinquance ne s’arrête pas à 19 h. Je veux un redressement des effectifs. Il faut a minima un policier municipal pour mille habitants. Et augmenter le nombre de caméras, tout comme le nombre d’opérateurs derrière les caméras. »
« Dans la cité, on a besoin d’avoir une présence de policiers effective. Mais le centre-ville est le secteur le plus anxiogène, sur lequel il faut faire des efforts. Aujourd’hui, mettre des caméras sur des points très identifiés va nous permettre d’intervenir très rapidement. Il faut également un PC équipé, moderne, avec des gens derrière, pour qu’il y ait des interventions rapides. »
Nathalie Bicais : Serge Daninos :
« A Hyères, il y a 48 000 habitants, soit un policier municipal pour 665 habitants. À La Seyne, il y a un policier municipal pour 1319 habitants. C’est très en dessous de la norme. Il faut des caméras aussi, qui puissent filmer la nuit, ce qui n’est pas le cas actuellement. Et il faut réactiver le processus d’un gardien d’immeuble pour cent logements qui était prévu à Berthe par le plan de renouvellement urbain. »
Philippe Le Sausse :
« Einstein disait : “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire”. Les voisins vigilants, voilà ce qu’il faut. Mais avant d’en arriver là, il faut résorber le chômage chez les jeunes, qui est beaucoup trop important. Nous créerons dans les six ans plus de 2000 emplois. Le potentiel est là, à La Seyne, où nous avons parmi les plus grandes entreprises du Var, des chantiers navals, des chercheurs… »
« Ça fait 36 ans que je suis médecin, que je fais des visites partout et je n’ai pas ce sentiment d’insécurité. Mais les rues en centre-ville sont vides, sales, il y a des incivilités, c’est vrai et il faut faire quelque chose… Il faut recruter 10 policiers municipaux déjà formés. Investir dans la sécurité, c’est comme investir dans l’école ou la santé, c’est incontournable. Et il faut avoir une attitude humaine, c’est le maître
Luc Patentreger :
mot de notre projet. »
« Que veulent dire les chiffres ? 81 policiers municipaux ? Dans les faits, de 6 h à 20 h, dans le centreville, ce sont deux équipages, soit six policiers qui patrouillent ! C’est ça la réalité. On nous annonce 60 caméras mais il faut savoir qu’elles ne marchent pas toutes ! Si la ville n’est pas sûre, on ne pourra pas développer la culture, l’économie, le sport… Je propose une police municipale 24h/24 et un PC opérationnel 7j/7 et 24h/24. »
« « Entre 2018 et 2019, la délinquance a baissé de 14 % sur La Seyne. Et la ville a de plus obtenu de l’État des moyens, dont 37 policiers nationaux supplémentaires. La vidéo est raccordée et marche 24h sur 24. Il est nécessaire de conforter ces ressources humaines. Par ailleurs, nous avons été les premiers à signer une convention entre la police municipale, nationale et le parquet. Et nous avons augmenté de 20 % des effectifs de la police municipale… »
Sandra Torres : Marc Vuillemot :