Le maire : « Je n’ai pas douté de ce choix »

Avant même que le long débat autour des masques ne soit tranché, La Valette a lancé la fabrication de masques, une solution alternative qui s’ajoute désormais aux gestes barrière que chacun peut effectuer, pour protéger les autres et soi-même du Covid-. Si aujourd’hui, le port du masque, même sans symptôme, est recommandé, ce n’était pas le cas il y a trois semaines. « Aujourd’hui, on s’aperçoit que c’était une bonne analyse, tranche Thierry Albertini. Et je n’ai pas douté de ce choix. Je me suis dit surtout qu’il fallait anticiper le moment du déconfinement, pour ne pas se retrouver sans protection. Car c’est à cette date que les masques vont avoir une grande importance .» Lui est convaincu. « Je me suis vite aperçu de la nécessité du port du masque. À L’époque, il n’y avait aucun moyen d’approvisionnement. Et d’ailleurs, encore aujourd’hui, il y en a peu .»

Besoin de faire des tests Le tissu a été acheté à une enseigne installée sur la commune, une mercière valettoise a créé le patron, avec un tutoriel sur papier et visible sur Internet. Pendant quatre jours, dans une salle municipale, une équipe a découpé les grands panneaux de tissus, pour pouvoir fournir des kits complets aux bénévoles, comprenant tissus, fils et élastiques. Participant de sa prise de décision, le maire fait état de « son passé de soignant », kinésithérapeute, qui « a refait surface ». Avec l’aide de laboratoires privés locaux, la municipalité s’est démenée pour faire tester tous les résidents et soignants de son Ehpad communal (tests revenus négatifs en fin de semaine passée). Et aujourd’hui, si la salle Covid de la ville reste vide, c’est « par absence de tests, car le réactif n’est pas disponible ».