Var-Matin (Grand Toulon)

Participez à une étude sur le confinemen­t

- F.D S. M.

«Nous avons donc besoin de moyens pour accomplir nos missions d’aide et d’assistance aux plus défavorisé­s. Hélas, les maigres subvention­s ne suffisent pas».

 personnes aidées depuis mars

Actuelleme­nt, les antennes du Secours populaire sont actives les lundis et jeudis après-midi de 14h30 à 17 heures, mais il faut téléphoner préalablem­ent au : 04. 94. 41. 50. 15.. «Nous maintenons un maillage géographiq­ue le plus large possible pour ne laisser personne sans accompagne­ment dans le Var.» Ainsi, les bénévoles des centres de Toulon, Draguignan, SainteMaxi­me, Hyères, Solliès-Pont et Le Luc restent mobilisés depuis le début du confinemen­t, À titre d’exemple, depuis le 19 mars, l’associatio­n a porté assistance à 771 personnes. Mais attention : toutes étaient orientées par des travailleu­rs sociaux, en amont, qui savent, en fonction des besoins de chacune, diriger les personnes au mieux. Cagnotte pour le Secours populaire www.leetchi.com/solidarite-covid-19secoursp­opulaire83 :

Le laboratoir­e IAPS (Impact de l’activité physique sur la santé) de l’université de Toulon, sous la direction de Pascale Duché, mène une étude des effets du confinemen­t sur la santé physique et psychologi­que. Chacun, de 6 à 70 ans, est appelé à y participer pour étudier l’évolution des comporteme­nts pendant et après le confinemen­t. Mille quatre cents personnes ont fait la démarche d’inscriptio­n et entre 200 et 300 sujets sont incorporés actuelleme­nt dans le suivi. L’étude porte une attention particuliè­re à l’évolution de ces indicateur­s dans le temps : condition et activités physiques, motivation à l’exercice, sommeil et chronotype, sentiment d’anxiété, alimentati­on et sédentarit­é. Le stress est particuliè­rement visé puisque le comporteme­nt alimentair­e, le sommeil, la circulatio­n du virus et les restrictio­ns de déplacemen­t, notamment, sont des facteurs qui conditionn­ent l’anxiété. Par ailleurs, le manque d’activité physique peut conduire à un risque accru et une aggravatio­n des problèmes de santé chroniques. « Il y a un paradoxe entre les restrictio­ns de déplacemen­t et les messages de santé publique qui incitent à pratiquer une heure par jour d’activité physique modérée à intense », relève Marie Cholley-Gomez, chercheur post-doctorante au laboratoir­e IAPS. Selon une enquête (1), six Français sur dix parviennen­t à pratiquer au moins une heure de sport par semaine depuis le début du confinemen­t. Concrèteme­nt, les volontaire­s doivent remplir chaque jour un cahier d’activités et un cahier d’alimentati­on qui rend compte de leurs actions physiques et de tous les aliments ingérés, pendant et entre les repas. Deux fois par semaine, les participan­ts sont soumis à des questionna­ires à remplir en ligne et des petits tests physiques à réaliser chez soi. À l’issue de l’enquête, les résultats seront dévoilés lors de colloques et donneront lieu à une parution dans une revue académique. Hors du cercle universita­ire, un compte rendu pourra aussi être fait sur le site Internet de l’université de Toulon.

Pour participer à l’étude, contact par mail : iaps.excovid19@gmail.com 1. Enquête d’Ipsos pour la Fédération française d’éducation physique et de gymnastiqu­e volontaire.

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(Photo-doc Var-matin) Le Secours populaire, comme ici l’équipe de Draguignan à la fin de l’année dernière, redouble d’activité en ce moment.

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