« Obligés de se réinventer presque entièrement en un rien de temps »
Au bord de la piscine, la pelouse synthétique a été remplacée par du parquet. Les grilles ont été décalées pour agrandir la surface de la terrasse du restaurant. Afin de concilier les enjeux économiques et les contraintes sanitaires, la direction de l’établissement est « obligée de se réinventer presque entièrement en un rien de temps », explique Aurore Laroche. « Pareil pour les menus, nous aurons recours à des ardoises communes plutôt qu’à des cartes individuelles, et ainsi de suite...»
« Peut-être un mal pour un bien...»
Avec les nouvelles mesures qui seront imposées avant l’été, l’ensemble des dix-neuf hectares vont quasiment être impactés. Des sanitaires au mini-club, en passant par la piscine ou l’accueil et la supérette. Les mille cinq cents vacanciers attendus – les bonnes années – au plus fort de la saison ne pourront pas vivre leur été comme d’ordinaire. « Nous anticipons pour répondre au mieux aux consignes quand le feu vert sera donné », poursuit la gérante. Deux options s’offrent pour réduire la proximité des usagers : diminuer leur nombre ou élargir l’espace. L’option numéro deux a été privilégiée. « Le mini-club a doublé de surface, on l’a étendu sur les alentours quitte à tout réaménager. Le terrain de football a été divisé pour jouer en un-contre-un.» Du plexiglas venu d’Allemagne équipera les bureaux de l’accueil et la caisse de la supérette. Des masques et du gel hydroalcoolique compléteront le coffret de bienvenue. « C’est peut-être un mal pour un bien. Des idées seront sûrement à renouveler. Il y a aura une réflexion quand on sera moins dans l’urgence », prévoit la responsable. En attendant, il est urgent d’attendre.