Var-Matin (Grand Toulon)

« Il faut attendre d’avoir un calendrier fixe...»

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Avril est généraleme­nt le mois des recrutemen­ts du personnel saisonnier de la haute saison (juillet-août) dans le tourisme de plein air. Mais dans les allées du camping, à part un chat esseulé et chassant – lui aussi – l’ennui sur la scène de spectacle extérieure, l’activité est au ralenti. Difficile de croire que l’été approche. Certains contrats pour la saison avaient été signés juste avant le confinemen­t, mais depuis plus rien. « Autant on peut travailler sur le côté logistique pour prévoir et aménager les lieux, mais pour le côté humain, on n’en sait rien. Ni des activités qu’on pourra faire, ni de combien sera notre taux de remplissag­e, ni de la durée de notre saison », déplore Aurore Laroche, la directrice du camping. Avant de regretter le flou autour des conditions de reprises qui dépendent de la situation sanitaire. « Il faut déjà attendre d’avoir un calendrier fixe pour envisager une reprise de l’activité. Le téléphone sonne à nouveau depuis quelques jours, mais juste pour des renseignem­ents », poursuit-elle. Sur les vingt-cinq salariés sur site en période basse, un tiers seulement travaille. Ils sont d’ailleurs entièremen­t confinés, ensemble, depuis mi-mars au sein du camping afin de préparer la saison et respecter les mesures sanitaires. Bien loin des près de soixante-dix employés prévus en saison haute... en temps normal. Car avec  % de remplissag­e, pour l’instant, sur juillet-août, les besoins humains seront sûrement, de fait, moins importants.

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