Bars-restaurant à Toulon : « nous sommes toujours dans le flou »
« Rien de nouveau. Je ne m’attendais pas à grandchose. Il avait dit qu’il en reparlerait à la fin mai. Nous sommes toujours dans le flou. Et tous les jours, nous sommes un peu plus dans les complications », commentait, hier, Sébastien Roméo, coassocié avec Anthony Ribaud et Yann Sintes du pubrestaurant Le Barrio Chicago, place de l’Équerre, à Toulon. Co-associé avec Anthony Ribaud dans deux autres établissements ayant pignon sur rue, La cale sèche ,ruede La Darse, place Monsenergue, et Le Barathym, boulevard Cuneo au Mourillon, il ne cache pas ses inquiétudes. Ce professionnel employant une vingtaine de personnes en chômage partiel souhaiterait avoir au plus tôt une feuille de route pour « se préparer à la réouverture des établissements ». Les ennuis financiers et les charges ne vont pas disparaître comme par magie après l’ouverture, tout comme les incertitudes sur les conditions de travail et d’accueil du public avec le respect des mesures barrières. « Notre profession a un gros manque de considération. Nous n’avons aucun repère », lâche ce restaurateur, partageant la colère de ses confrères ayant créé un groupe sur les réseaux sociaux. En qualité de travailleur indépendant, on se retrouve sans aucune ressource. Les 1500 euros d’aide de l’État dont il faut renouveler la demande - j’espère que celle de mai sera la dernière - ne suffisent pas. Il existe des plans de secours pour les grosses entreprises. Et nous ? Il nous faut un accompagnement. » Sébastien Roméo n’envisage même pas de « revivre une deuxième fermeture début juillet .« Une seconde vague de cas Covid-19 serait catastrophique et le choc émotionnel terrible. »