À La Garde Christiane se sent « cloîtrée »
Comme tout le monde, dès l’annonce du déconfinement, Christiane Dublone avait fait quelques projets. Dans la chronique de la semaine dernière, elle se réjouissait à l’idée de reprendre ses activités, et notamment la peinture. Depuis, elle a un peu déchanté. « J’ai eu la présidente au téléphone et elle se demande si on va vraiment pouvoir reprendre. Le problème, même si on est qu’une dizaine, c’est qu’on se retrouve dans une salle polyvalente qui est très utilisée et ça pose des problèmes de nettoyage entre chaque activité. On n’est pas sûres du tout que la mairie rouvre la salle », confiait-elle lors de notre entretien avant l’allocution du Premier ministre qui a annoncé que les salles polyvalentes ne rouvriraient pas tout de suite. La retraitée attendait des éclaircissements sur les conditions du déconfinement annoncées par Edouard Philippe (lire par ailleurs). « Pour l’instant, les consignes ne sont pas claires. J’ai entendu que les Allemands ont rendu le masque obligatoire. Pendant un certain temps, ce serait peut-être pas mal ? J’espère qu’on va nous en distribuer. » La problématique du retour en classe ne la concerne plus. « Mais si j’avais des gosses, je serai quand même inquiète. Pas sûre que je les mettrais à l’école. » Même si elle ne voit toujours pas le temps passer, Christiane a désormais besoin « de savoir comment ça va se passer ». Parce qu’elle se sent « contrainte et cloîtrée ». « C’est un peu comme la pension pour ceux qui ont connu. Les sorties sont surveillées ! »