Pourra-t-on se baigner en mer ?
Se baigner une heure, voire plus à partir du 11 mai, à condition de ne pas rester sur le sable ? C’est la formule de la « Nage sans plage » que Lionnel Luca vient de lancer, dans l’optique du déconfinement. « En Australie, la nage comme pratique sportive sans bronzette est autorisée. Et j’ai constaté, comme Jean Leonetti à Antibes, que les gens se baignent de toute façon, et qu’on ne pourra pas les en empêcher. Tous les publics ont leurs habitudes, particuliers, clubs de natation et évidemment les triathlètes, s’y ajoutent tous ceux qui sont privés de piscine... Le Premier ministre a occulté la question, mais a déclaré que le rayon est étendu à 100 km pour le cyclotourisme. Pourquoi ne pas inclure le nautisme ? A priori rien ne l’empêcherait, on risque moins de postillons qu’en courant côte à côte. »
Dans un courrier adressé au préfet le 28 avril, le maire de Villeneuve-Loubet
(Alpes-Maritimes) sollicite donc le représentant de l’État, afin qu’il demande au gouvernement d’autoriser la « nage sans plage ». « À l’instar de la course à pied, maintenue dans le strict respect de la réglementation sur notre territoire malgré le confinement, nos seize communes littorales du département pourraient laisser l’accès pour la natation à l’exclusion de tout stationnement sur la plage. Le sport, vecteur de bien-être, santé et cohésion sociale doit être préservé et facilité afin de contrer l’enfermement psychologique lié au confinement. »