Chez Veolia Var, une pratique minimisée au profit du terrain
La digitalisation des métiers n’est pas un vain mot chez Veolia. Dès le début de la crise, une « Cellule Covid » a vu le jour à La Garde. Son rôle ? Prioriser les urgences, assurer la relation consommateurs ou gérer au mieux les effectifs. Pour autant, sur les salariés répartis sur les trois territoires varois (Provence Méditerranée, Golfe de Saint-Tropez, Estérel), pas plus de personnes ( %) sont en télétravail. Pour l’essentiel, des cadres, ingénieurs ou employés administratifs. Même s’il est minimisé, à la direction, on juge depuis mars le télétravail positif et sans « incidence sur les tâches à réaliser au quotidien ». Des séances de « webinaire » (mot-valise associant les mots web et séminaire), par ordinateurs interposés, sont même organisées ponctuellement en interne à destination des employés qui voudraient profiter des lumières d’un expert pour se perfectionner dans une de leurs spécialités. Une petite fenêtre supplémentaire dans ce monde confiné... La majorité demeure toutefois « mobile ».
L’organisation se jouant entre des personnels en rotation horaire et un contingent « de réserve ». « Une nécessité pour assurer la continuité de notre mission de service public. Nous évoluons dans des activités qui ne peuvent pas être résolues à distance, comme les débouchages de réseaux, réparations de fuite, maintenance de stations d’épuration ou interventions à domicile, même si nous nous limitons aux cas critiques », énumère Jean-François Perfettini, directeur des opérations Méditerranée. Un dévouement qui a valu une prime de euros aux techniciens sur le terrain.
Dépistage pour tous depuis hier
Cette semaine, trente-cinq salariés sont encore placés en chômage partiel, faute de pouvoir exercer leurs missions pour l’heure non-prioritaires (contrôles de conformité, changement de compteurs, travaux divers...) et une cinquantaine demeure à l’arrêt pour d’autres motifs (santé fragile, garde d’enfant...). Mais le dispositif n’étant pas éternel, Veolia est d’ores et déjà dans un plan de reprise global qui doit monter en puissance jusqu’à la mi-juin. Époque où devraient s’achever les tests sur l’ensemble des salariés de la région. « Les dépistages ont débuté ce mercredi par réactif et également prise de sang afin d’avoir un vrai bilan. Chacun aura ensuite son résultat sans qu’il ne soit communiqué à la direction. S’il est positif, le salarié aura également l’opportunité de faire tester aussi par notre réseau de laboratoires ceux qui vivent sous son toit », spécifie Jean-François Perfettini. Désinfection des locaux administratifs et prise de température quotidienne figurent également parmi les mesures en vigueur lors de la reprise prochaine.