Var-Matin (Grand Toulon)

Sébastien Martinez partage ses astuces avec Michel Cymes

Le Seynois champion de France de mémoire réalise des vidéos pour le magazine Santé et bienêtre du célèbre docteur. Ses conseils s’adressent notamment aux parents durant le confinemen­t

- PROPOS RECUEILLIS PAR M. G. mguillon@nicematin.fr Savoir +

Profiter de la période de confinemen­t pour apprendre à travailler sa mémoire et sa concentrat­ion. Mais surtout, conseiller les parents qui doivent aider leurs enfants à faire les devoirs et apprendre des leçons à la maison. Tel est le double objectif de Sébastien Martinez, qui partage chaque semaine ses techniques de mémorisati­on sur la page Facebook et la chaîne YouTube créés par le docteur Michel Cymes. A ce jour, six vidéos ont été mises en ligne. Explicatio­ns avec le jeune champion seynois.

Comment est né ce projet ? En , j’ai rencontré Michel Cymes et Adriana Karembeu pour préparer l’émission Les pouvoirs extraordin­aires du corps humain à laquelle j’étais invité à participer. Suite à cela, nous avons continué à échanger avec Michel sur d’autres projets. Et il y a deux ans, j’ai démarré une chronique pour son magazine (papier) Mr. Good, sur le thème des “astuces du coach mémoire”, avec des exercices pour les lecteurs. En février dernier, une réflexion a porté sur la manière de développer la partie digitale du magazine, notamment avec des vidéos. Nous allions démarrer quand le confinemen­t est arrivé. Du coup, le projet de chronique a été orienté sur le thème de conseils et astuces pour les parents qui doivent aider les enfants à faire les devoirs et apprendre les leçons à la maison. L’idée étant de répondre à un besoin concret, sachant d’ailleurs que ces conseils sont aussi valables pour les plus grands, les étudiants notamment, les apprenants en général.

Comment sont réalisées ces vidéos ? Mes conseils reposent sur la méthode de mémorisati­on que j’ai mise au point et qui s’appuie sur trois clés (être attentif, associer dans l’imaginaire, et répéter). Dans les vidéos, je décline tout cela sur différents thèmes. Au départ, on me demandait de tenir un format d’une minute trente. Mais je n’y arrivais pas ; du coup mes vidéos font entre deux et trois minutes. J’en réalise au moins deux par semaine. Et plus j’en fais, plus j’ai d’idées ! J’enregistre chez moi, à La Seyne, puis j’envoie au webmaster qui s’occupe de la post-production (montage, incrustati­ons, effets...).

Avec les conférence­s et les stages que vous animez, vous êtes habitué à vous exprimer en public. Mais là ; il n’y a pas de public ! C’est plus compliqué ? Pas vraiment, j’imagine que je parle à quelqu’un que je connais et que je lui donne mes conseils en direct. Mais clairement, ce n’est pas la même énergie que lors d’une prestation en public, d’autant que je réalise ça à la maison où j’ai mes deux enfants en bas-âge... Mais j’essaie toujours de faire ça de manière détendue, de plaisanter si possible. C'est un chouette projet qui m'enthousias­me vraiment et qui, je l'espère, contribuer­a à donner de la bonne humeur et du courage pour travailler à la maison pendant cette période exceptionn­elle.

Quelle est l’audience de ces vidéos ? Elles font entre  et   vues. Mais celle qui a eu le plus de succès (sur le thème de l’attention) a atteint   vues.

Quels bénéfices en retirez-vous ? Je ne suis pas rémunéré pour cette activité, mais j’en tire quand même avantage. Déjà en termes de visibilité, de notoriété. Et puis ça me permet de structurer différemme­nt ma manière de m’adresser au public. Ça m’oblige à être plus direct, plus percutant. J’y prends goût et en plus, ça me permet de disposer d’un outil supplément­aire pour les stages de mémorisati­on que j’organise et qui fonctionne­nt actuelleme­nt sous la forme de classes virtuelles.

A ce propos, comment tourne actuelleme­nt votre activité de formation ? Celle à destinatio­n des profession­nels est à l’arrêt. Et j’ai transformé mes stages pour les particulie­rs en classes virtuelles (). Au lieu de les faire sur une journée complète, on propose des séances en ligne de deux heures réparties sur quatre semaines. Et entre deux sessions, on alimente chaque jour les stagiaires avec des exercices et les vidéos que je réalise pour Dr. Good. Du coup, je m’aperçois que cette pratique quotidienn­e est plus efficace qu’un stage condensé sur une journée ! Les stagiaires apprennent mieux, leurs résultats en fin de session sont meilleurs. Comme quoi, la contrainte du confinemen­t aura permis de montrer que, plus on laisse de temps aux stagiaires pour répéter les exercices, mieux ça fonctionne. Ce qui est d’ailleurs assez logique puisque la répétition fait partie des bases de ma méthode !

La vidéo la plus regardée atteint   vues ”

Voir ses vidéos sur la page FB “DR Good” et sur la chaîne YouTube “Dr. Good Mag” 1. Infos sur le site www.sebastien-martinez.com/

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