Le foyer pour adultes handicapés adapte son fonctionnement
L’association Les Hauts de l’Arc a pour but d’accueillir, d’aider, d’accompagner des personnes en situation de handicap dans leur projet de vie, notamment en leur permettant une meilleure autonomie et intégration sociale. Cette association a en gestion 5 structures (dont l’AFIDAMEN à Pourrières). Elle emploie 220 salariés s’occupant de 250 adultes en situation de handicap. La mise en place du confinement a rapidement nécessité de se poser la question de la continuité de l’activité. Par exemple, ne pouvant stopper la cuisine centrale et la laverie, seuls les salariés continuent l’activité pour fournir chaque structure en mettant en place les gestes barrières et de protection. Les salariés les plus fragiles ainsi que les personnels administratifs sont en télétravail. Les résidents sont confinés surtout les plus âgés. Ceux qui restent à leur domicile sont suivis par appel téléphonique quotidien. A l’inverse du personnel soignant, les employés ont peur de ramener ce virus dans les structures. Ils font preuve de beaucoup de créativité pour ne pas se contaminer et contaminer les personnes dont ils ont la charge. Lors d’un soupçon de cas chez un personnel, ou un usager, la consigne est de tester le maximum de personnes notamment les résidents les plus fragiles. A ce jour, heureusement, il n’y a pas eu de contamination dans les établissements. Pour permettre de garder la relation entre résident et famille, le conseil départemental a fait don de tablettes numériques à chaque structure pour rendre possible ce lien par des applications telles que Skype, whatsApp ou autres. La gestion du matériel de protection comme les masques, le gel hydroalcoolique ou gants se fait de manière très rigoureuse et permet de ne pas avoir de rupture de stocks et de travailler dans une situation sécurisée. Cela est aussi possible grâce à l’entraide associative et l’Agence régionale de santé. Cette association a tout mis en oeuvre pour le bien de ses résidents et la protection de ses employés dans le cadre de cette crise sanitaire. C’est à eux aussi que la population peut dédier ses applaudissements quotidiens à 20 heures.