Mais encore
En , les consuls « avoient défendus la bravade de la ville fait à l’occasion de la fette de St-Torpés », à cause de la mort du Roi, Louis XV, survenue le mai.
En mai , une partie de la voûte de l’église s’effondre. Les consuls demandent une réparation de la « croto », mot provençal pour voûte, « pour éviter un escandalle ». En effet, il est difficile d’imaginer une bravade sans la possibilité de prier le saint patron dans l’église.
Un certain nombre d’autorités civiles ont aussi interdit ou perturbé les bravades : ainsi le conseil de la communauté : Le er janvier , il « a delliberé unanimement et sans discussion que lesdites bravades seront supprimées, considérant la pouvreté du lieu, les désordres, querelles et débauches que se font les jours de Saint Tropès et sa veilhe ». Quinze jours après, Charles Coste, capitaine de ville élu, est informé « du nouveau réglemant » et ses gages réduits de à livres. Deux ans plus tard, le conseil prévoit d’élire un nouveau capitaine et, pour éviter le mécontentement des habitants, décide de rétablir la bravade. Les consuls ne sont pas d’accord et « remonstrent qu’ils ne peuvent point rétablir la bravade attandu la pouvreté du lieu et l’extrême misère ». Après une discussion, que l’on imagine animée, les membres du conseil décident de trancher par un vote par « ballotte », c’est-à-dire par boules blanches ou noires. « Et s’il ce treuvoit plus de noires que de